Cdang

Rolemaster est réputé à tort pour être complexe. Les règles sont simples ; juste il faut se référer à un paquet de tables. Et je ne le trouve pas particulièrement mortel : oui, il y a de gros risque quand on se prend un critique mais c'est quand même pas systématique, la plupart des rounds se soldent par des pertes de PV comme à D&D.

De mon point de vue, je pense que c'est un style de jeu qui en vaut un autre. Que serait Indiana Jones s'il avait peur d'aller au combat ? Les règles doivent coller au style de jeu et les divers jeux de rôle permettent d'émuler divers type d'aventures, certaines héroïques, d'autres plus brutales.

Dans ma vision des choses, un combat doit avoir un objectif pour chaque partie : passer pour aller plus loin, empêcher de passer, ralentir et faire perdre du temps, créer une diversion pour fixer les forces de l'ennemi, affaiblir, effrayer (pour faire dissuader, faire fuir, imposer une domination), voler, empêcher de nuire, protéger (un bien, un lieu, une/des personnes), se défendre, tuer pour manger, folie… Ça permet de modifier le comportement des combattants en fonction de l'évolution de la situation (par exemple pour des gardes, sur un groupe de trois, deux restent pour barrer la route et le troisième va faire sonner la cloche) et de définir d'autres manières d'agir (harceler en se maintenant à distance, parlementer, ruser…).

Bonjour et bienvenue. Je crois que le plus simple pour savoir quoi garder comme cœur et quoi rendre optionnel, c'est de te poser la question de ce que tu veux rendre en jeu. Par exemple les règles d'attrition (voir ses capacités diminuer, devoir passer du temps et faire des efforts pour les maintenir à flot) sont bien adaptées à des thème de type survie (fuite en étant poursuivi·e, catastrophe, traversée du désert, naufrage, être assiégé·e) ou « la vie est dure mais c'est la vie ». Si en revanche tu es plus sur un mode aventureux, tu peux mettre de côté ce qui concerne la fatigue et la faim par exemple, les PJ dorment toujours suffisamment et ont assez de nourriture. Les règles sont aussi mises en œuvre en fonction des situations. S'il n'y a pas de musicien·ne, tu n'as pas à utiliser les règles sur l'appréciation d'une interprétation, s'il n'y a pas d'alcool tu n'as pas à regarder les règles d'ivresse.

Bin, pour les MJ qui maîtrisent sans écran, pour celle·eux qui achètent mais ne feront pas jouer (parce qu'iels vont piller des éléments pour les introduire dans leur jeu préféré, parce qu'iels ne sont pas en mesure de jouer mais kiffent de lire les ouvrages)… Je ne vois pas pourquoi on imposerait l'écran (qui de toute façon sera payant, la question c'est est-ce que son achat est obligatoire ou pas)..

Intéressant et utile. En revanche, juste un point de vocabulaire : si tu as utilisé un logiciel calibré pour faire des cartes heuristiques, en revanche tes schémas sont plutôt des logigrammes.

Une critique de la VF par Nicolas Lamberti sur le site Rêve de plomb : https://guerre-plomb.fr/loeil-noir-le-test-du-livre-de-base/

De ce que j'ai compris de l'histoire : 2014, parution de D&D5 ; pas de projet de traduction dans d'autres langues que l'anglais ; 2016, publication du document de référence du système (DRS, system reference document SRD) en licence ludique libre (open game licence, OGL), toujours pas de projet de traduction ; le site AideDD traduit le DRS en français ; Black Book Éditions (BBE) et Studio Agate s'emparent de l'opportunité offerte par l'OGL pour sortir leur propre jeu compatible D&D5, respectivement Héros & Dragons et Dragons, le jeu de rôle ; 2017, Wizards of the Coast/Hasbro (WotC) prend conscience de l'importance de la traduction pour faire vivre la licence et passe un contrat avec Gale Force 9 (GF9) pour gérer les licences dans les différentes langues ; BBE décroche le contrat pour la France, en mettant en avant notamment le fait que comme ils ont déjà traduit le DRS pour leur propre jeu, ils ont un coup d'avance ; 2019, WotC s'embrouille avec divers partenaires dont Margaret Weiss et Tracy Hickman (LanceDragon) et GF9 ; BBE annonce qu'ils perdent la licence et doivent arrêter la traduction et la vente de D&D5 VF ; 2020 : Asmodee décroche la licence pour la traduction D&D5 ; petite bagarre de communiqués de presse ; WotC annonce qu'ils ont rompu avec BBE parce qu'ils avaient payé BBE pour la traduction du DRS et que BBE a réutilisé cette traduction pour leur propre produit H&D (alors que chronologiquement c'est le contraire qui s'est passé) ; 2021 : BBE annonce qu'en raison d'un accord confidentiel avec WotC, ils arrêtent la gamme H&D. Certains observateurs plus ou moins proches de l'édition JdR se demandent si l'histoire avec BBE n'a pas servi de prétexte à WotC pour rompre le contrat avec GF9. BBE aurait probablement gagné un procès mais se seraient ruiné et auraient donc préféré accepter un compromis confidentiel. Et H&D était quand même très proche de D&D, un peu trop sans doute au goût de WotC donc BBE a joué aurait le feu. Tout ceci au conditionnel.

Denis Gerfaud ayant autorisé la diffusion de ses règles sur Rêves d'ailleurs, il suffirait que quelqu'un lui demande pour mettre Rêve de dragon sur Let's Role. Maintenant, si la question est : quelqu'un à Scriptarium a-t-il du temps pour s'occuper de la transcription des règles pour Let's Role, je ne voudrai pas répondre à la place du chef de projet mais je pense que dans l'immédiat, c'est non, du moins pas avant la sortie des Miroir des terres médianes. Pour ce qui est de Défis fantastiques, faudrait demander à Steve Jackson et Ian Livingstone et ils font payer la licence (en tous cas à nous). Et pareil pour la dispo, on n'a pas de bras en trop.

Le fondateur de Megara et de Brocéliande s'assied allègrement sur la notion de droit d'auteur (ou au minimum, il n'y connaît rien et s'en contrefiche ce qui est une lacune grave pour un éditeur). Martin Charbonneau et plusieurs auteurs (par exemple Paul Gresty sous le pseudo bald_and_stupid) s'en sont d'ailleurs plaint. cf. https://www.la-taverne-des-aventuriers.com/t7759-les-livres-edites-chez-broceliande-editions#267607 https://www.la-taverne-des-aventuriers.com/t7759p100-les-livres-edites-chez-broceliande-editions#281594 https://www.la-taverne-des-aventuriers.com/t7759p100-les-livres-edites-chez-broceliande-editions#p281603

Les droits étaient détenus par Megara. Il n'y a pas de transmission de contrat d'édition d'une maison à une autre, le fait que le dirigeant de Megara ait fondé par la suite Brocéliande n'y change rien, ce sont deux maisons différentes. Si Brocéliande veut les droits sur Astre d'Or, il faut qu'elle passe un nouveau contrat. Donc, les droits n'ont jamais appartenu à Brocéliande.

Il faut bien sûr lire « quand ils ont perdu la licence /D&D5/ ».

C'est la conclusion d'une longue histoire, je pense qu'ils s'y attendaient un peu. C'est surtout au début, quand ils ont perdu la licence BBE, que ça a dû leur faire mal. Ceci dit, ils pourront toujours continuer à produire sans mettre H&D dessus.

Lisez donc Les règles élémentaires pour l'écriture d'un scénario (Save the Cat) de Blake Snyder (éd. Dixit) et vous verrez qu'à peu près toute la production de films étatsuniens depuis les années 1990 se ressemble sur la structure. Mais sinon, vous pointez ce que les grecs ancien appelaient les topoï (pluriel de topos). https://fr.wikipedia.org/wiki/Topos_(litt%C3%A9rature)

Yep. On en cause un peu ici : viewtopic.php?f=69&t=1365 Concernant le papier, l'impression vient je pense de deux choses : l'épaisseur, la « main » , un papier fin est plus transparent (avec du papier bible on peut limite voir l'envers de la feuille) et plus fragile ; c'est du papier couché (glacé), c'est indispensable quand on veut avoir un bon rendu de dessins (sinon, l'encre diffuse et le tracé est moins précis, cf. les BD bon marché genre les Strange des années 197-198).Sur le « dos » des couvertures, je suppose que tu veux parler des quatrièmes de couverture/plat arrière ? (Oui, on a un côté éditeur ici )

Ayest, j'ai reçu le fruit de la souscription Nestiveqnen et Ohhhhhh [img:ljnros7]https://i.servimg.com/u/f25/18/98/11/34/magnin1.jpg[/img:ljnros7]

Bonjour, je pense que tu aurais intérêt à n'utiliser qu'un seul fil de discussion pour indiquer les fichiers que tu mets à disposition. Ainsi, si quelqu'un apprécie tes œuvres, il trouvera plus facilement les différents liens.

Si les joueurs et joueuses sont actifs et actives, ça peut rouler tout seul. Pour assister ta réactivité, tu peux fureter du côté des tables aléatoires pour rebondir sur leurs idées (créer une péripétie sur le pouce s'ils et elles vont dans un lieu imprévu par exemple). Là encore, je t'invite à lire Acritarche : https://acritarche.tumblr.com/post/1741376823/mes-outils-jdr-partie-5-les-tables-aleatoires Voici un exemple de comment créer la population d'une ville (ça utilise le Manuel des monstres de D&D5 mais tu peux remplacer par la liste des créatures de RdD sur le même principe) https://omegatrash.blogspot.com/22/5/newcrobuzonateur-aleatoire-de-cites.html et là une méthode pour créer une aventure à partir des livres d'une bibliothèque de livres de contexte (background) : https://ptgptb.fr/giannirateur Si les joueurs et joueuses ont du mal à savoir quoi faire (parce que c'est un risque quand on laisse une grande liberté), tu peux t'inspirer de la notion de front développée dans les jeux pbtA (ils et elles sont confrontées à des factions qui agissent si les PJ restent passives, ça peut être une tribu de groins, une bande de brigands, un seigneur qui pousse ses pions…) et prévoir des « coups de pied au cul » (tu envoies les ninjas pour les pousser en avant et faire avancer l'aventure). Les bons vieux carotte et bâton. Pour les fronts et factions, tu peux regarder du côté de Dungeon World, par exemple la version boîte rouge (illustrée par Russ Nicholson, un illustrateur bien connu ici (-: ) : https://books.google.fr/books?id=TOAjBgAAQBAJ ou cette version là : http://pbta.fr/wiki/dungeonworld:fronts

Bonjour et bienvenue. Pour les bacs à sable, je t'invite à lire les six articles d'Acritarche : https://acritarche.com/index.php/2015/1/29/le-bac-a-sable-partie-1/ Après, tout dépend de ce que tu mets sous ce terme.

Sur ce point, je pense que c'est une question d'accord avec les joueurs et joueuses : jouer avec un système mortel n'est pas un problème si tout le monde le sait. les joueurs et joueuses cherchent alors à éviter absolument les combats (et le gardien ou la gardienne ne doit pas prévoir de combats inévitables) ou à mettre toutes les chances de leur côté (trouver des alliés, tendre des pièges). Les PJ vont parlementer, se rendre et se laisser capturer pour ensuite chercher à s'évader (si c'est passionnant dans les films, ça peut aussi l'être en partie) etc. C'est une question de goûts au fond.

Je pense qu'il parlait de la fabrication de l'objet. Pour ce qui est du commerce : objet difficile à réaliser + haut-rêvant qui a investi son XP dans des compétences n'ayant pas d'impact immédiat (en gros c'est un bac + 8 alors que les autres sont des bac + 3) + relative clandestinité = ça coûte la peau des glaouis. Dans le monde de RdD, c'est plus probablement un truc qu'on va trouver dans le labo d'un haut-rêvant (qui l'offre en récompense de, pour aider à, ou bien qu'on loote pourquoi pas) plutôt que dans la boutique Le Haut-Rêve Facile.

Clair, ça va éclairer ce mois merdique de cette année merdique.

Bienvenue. De celles et ceux qui ont découvert les LDVELH (livres dont vous êtes le héros) dans les années 198, un certain nombre sont parents (-:

Oh qu'il est bô ^_^ Bienvenue et bonne sieste.

Traduction par mes soins de l'intro susmentionée : Les enfants des tempêtes de Pangara, le dieu du vent, ont longtemps régné sur les eaux séparant Allansia de Khul. Nombreux sont celles et ceux qui ont perdu leur vie en voulant traverser l'océan des Tempêtes, vaincus par les ouragans ou les terrifiantes créatures marines qui rôdent dans les profondeurs. Mais l’œil de Zéphyr, la plus grande des tempêtes, là où l'air est doux et calme, recèle l'archipel volant de Pangaria. Les cinq îles de Cirrus, Alto, Cumulus, Incus et Asperitas entourent six petites îles connues sous le nom de Nimbus.Vous êtes née et avez été élevée à Pangaria mais alors que vos amis ont décidé se joindre aux communautés de travail de leurs îles, pour élever des nuages sur l'île d'eau d'Altos ou garder les troupeaux de la faune magique (et facétieuse) de Cirrus, vous rêviez de plus grand. Vous ne vouliez pas vous cantonner à une seule île, vous vouliez les voir toutes. Vous avez donc décidé de rejoindre la Garde du Ciel, les gardiens de la paix de Pangaria. Mais votre chère patrie est pacifique et les premières semaines dans la Garde ont consisté en un défilé ennuyeux d'histoires d'animaux domestiques perdus et de chamailleries insignifiantes concernant des buissons dépassant des limites de propriétés. Votre cœur réclame de l'aventure. Enfin, un matin, un message urgent arrive à la caserne, convoquant la totalité de la Garde à une réunion d'urgence à la citadelle de Nimbus. L'aventure semble enfin avoir entendu vos prières. Tout excitée, la garnison de la caserne monte à bord du planeur local — un de ces petits navires volants transportant les Pangariens entre les îles. Tout le monde semble ignorer le pourquoi de la convocation. Vous n'êtes allée qu'une seule fois à la citadelle, pour prononcer le serment de la Garde du Ciel, et ce lieu a encore pour vous un caractère nouveau excitant. Vous sortez la tête par la fenêtre du planeur pour apercevoir les tours spiralées et les remparts sculptés de la citadelle, là où officient les juristes, les diplomates et les officiels des îles. Le pilote gobelin du planeur vous invite à ne pas vous pencher au dehors à moins de vouloir risquer de perdre la tête, au sens propre. Vous avez entendu dire que dans le monde extérieur, les tribus de Gobelins pouvaient être agressives envers les Humains et les autres espèces mais à Pangaria, les Gobelins sont en général amicaux. Et surtout, ils ont développé une technomancie — un mélange de magie et de génie mécanique — qui maintient Pangaria en suspension dans l'air. Alors que vous vous apprêtez à débarquer sur Nimbus, votre commandant, le capitaine Halleck, semble agité. « Par le souffle de Zéphyr » s'exclame-t-il, « j'ai oublié mon aile stationnaire ! Je ne peux décemment pas me présenter à la citadelle sans elle. Recrue, allez la chercher à la caserne je vous prie. » Il fouille dans ses poches. « Ramenez-moi également ma bourse. » Vous hochez la tête. Vous êtes la dernière arrivée dans la Garde, vous n'avez pas vraiment le choix. Vous restez donc à bord du planeur tandis que le reste de la Garde débarque, vous espérez ne rien rater d'excitant durant l'aller-retour. Voyant votre frustration, le pilote mène le planeur à sa vitesse maximale pour vous amener à la porte de la garnison. Vous vous ruez à l'intérieur et ressortez rapidement, agrippant la bourse dont les pièces tintinnabulent, et portant l'aile stationnaire de Halleck. Vous ne pouvez vous empêcher de vous ébahir devant ces ailes portables en métal finement ouvragées, mues par des cristaux de tempête, moissonnés dans les tempêtes locales par les élémentaux nés des tempêtes. Vous rêvez au jour où vous aurez assez de bouteille pour posséder votre propre équipement. Vous vérifiez la jauge des cristaux qui est attachée à un petit cristal de tempête bleu-vert dans lequel tourbillonne la minuscule tempête qu'il emprisonne. Les cristaux sont pleins au tiers mais vous n'avez pas le temps de les recharger. Vous vous précipitez dans le planeur. La petite nef a à peine le temps de se stabiliser que vous sautez du bastingage pour courir vers la citadelle. Soudain, une énorme explosion secoue Nimbus et une vague d'énergie se rue sur vous en provenance de la forteresse, vous catapultant dans les airs, au-delà des rives de l'île. Vous commencez à plonger vers le sol lointain. Votre aventure vous attend ! Que votre endurance ne vous fasse pas défaut ! Et maintenant, tournez la page…