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udhessi

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  1. Un ldvelh, je ne sais pas, mais un jeu de plateau sur la gestion de crise côté iranien, c'est possible, avec un jeu d'équilibre entre menace externe, menace interne, consolidation du régime, projection de force à l'étranger via des intermédiaires etc. Ça peut faire une bonne combinaison de Junta, Diplomacy et Caverna (avec une composante cache-cache après la fatwa).
  2. Après une pause consacrée à de l'écriture pour un autre jeu que RdD et à la lecture d'un pavé sur la guerre Iran-Irak, j'ai lu le quatrième ldvelh de Usborne : the Goblin's Revenge, de Andy Prentice (possible que ce soit un pseudonyme) 357 sections bien remplies, même prix que les précédents. On y joue un gobelin, qui donc se venge. L'histoire commence dans la tour d'un sorcier tout à fait maléfique, qui tue sans sourciller le meilleur ami du héros. Choqué, celui-ci s'enfuit, en volant le premier objet qu'il trouve dans le bureau de son maître, pour l'embêter. Un anneau magique. On joue ainsi le porteur de l'anneau. S'ensuit une quête bien intéressante, vue à hauteur de gobelin un peu naze : le premier combat, consistant à se défendre contre un gros chat avec pour seule arme une fourchette, n'est pas si évident. Heureusement, on peut récupérer quelques points de vie en mangeant des cafards, ou en buvant de l'engrais. Les enjeux montent graduellement puisque l'on finit quand même par sauver le monde, ou au moins la région, ou pas... Même niveau de qualité que les autres ouvrages de la série, même système de règles, 11 énigmes visuelles en double-page, même écriture plaisante, même rejouabilité grâce à un choix de chemins sensiblement différents, des personnages attachants et là aussi, un choix moral de fin qui a du sens et donne à l'histoire une certaine profondeur. En clair, on voit bien que c'est la même recette, mais la recette marche. Il y a des goules, des loutres humanoïdes, des chevaucheurs de chauve-souris, des plantes carnivores, des ents, un cheval de fer volant, une armure animée dans le marais des morts, un fantôme de bon conseil mais pas toujours (non, le déguisement de bouffon avec bonnet à clochettes n'est pas le choix le plus judicieux pour une mission d'infiltration) et tout le tintouin. Le texte est parsemé de références au Seigneur des Anneaux, sans sombrer dans la copie prévisible. C'est bien fichu et en fait assez subtil, sans se prendre au sérieux. On s'amuse bien même si en réalité l'histoire est assez tragique, sur fond de guerre et d'occupation vues du côté des civils ukr..., des civils. Si c'est adapté pour les enfants, ça ne les prend pas pour des mauviettes décérébrées. Au total, une lecture conseillée. Je le mettrais même peut-être devant Shadow Chaser et League of Thieves pour la finesse dans la description du conflit qui sert de trame à l'histoire.
  3. udhessi

    Les brèves de 2024

    Bon, ça va m'en faire trois de plus à critiquer. Et il devient urgent que je fasse une étagère de plus.
  4. La récompense vaut vraiment le coup. Deux coquilles résiduelles : "Seul tient, " dans le deuxième paragraphe ; "tranquilles" en haut de la deuxième colonne.
  5. C'est ma foi vrai... Ils ont du poil au ventre. Même question pour la ceinture, donc. Il leur faudrait des brelages pour plus de sûreté.
  6. C'est magnifique tout ça ! Je me demande quand même comment les hommes-roues arrivent à faire tenir leur pantalon. La logique voudrait une coupe grand' père, avec la ceinture au-dessus du nez. Ou des bretelles.
  7. Second essai dans la série Choose Cthulhu : l'Abomination de Dunwich, de Leandro Pinto, toujours chez Shakos, 15 € environ, 141 sections. Le numéro 5 de la série. Même présentation de qualité que le précédent, belles illustrations en noir et blanc aussi. Et même défaut : tous les éléments y sont, mais je trouve que l'ambiance n'accroche pas vraiment. Peut-être que le format, qui interdit de développer les descriptions, ne s'y prête pas ? Peut-être aussi parce que la façon dont sont rédigés les choix en bas de page est un peu second degré et brise l'atmosphère que l'on essaye d'installer ? Pourtant ça marchait dans E.A. Poe, The Horror gamebook. Bon, tant pis... Comme toujours dans les productions cthulhuesques modernes, des anachronismes qui me feraient dresser les cheveux sur la tête s'il m'en restait. Ici, des antipsychotiques et des neuroleptiques en 1928. Pfff... ça vaut bien les actual play où le pigiste miséreux de 1919 rentre dans son sordide appartement new-yorkais et met des bouts de monstre au congélateur, ou the Witcher, où l'on discute tranquillement virus, chimie organique et ingénierie génétique en mangeant de la barbe-à-papa dans un contexte moyen-âgeux. Au cas particulier, l'arborescence des paragraphes est très divergente et les différents fils narratifs se rejoignent très peu. L'histoire reste donc assez courte (4 ou 5 épisodes au maximum), et a 12 fins possibles, assez différentes les unes des autres. Au final, le livre est plaisant mais pas formidable.
  8. Le troisième des livres dont vous êtes le héros publiés par Usborne : League of Thieves, de Sarah Crawford et W.J. Tattersdill, 419 sections, même prix que les précédents : 10€ environ. En anglais. C'est du fantastique médiévalo-renaissanço-XVIIIe, sans armes à feu. On joue cette fois un jeune voleur membre d'une guilde, dans une ville en déprise économique, un peu miteuse, gouvernée par des dirigeants coupés du peuple et sans doute corrompus qui se gobergent dans leur riche palais situé sur une île inaccessible. Bref, c'est un mixte du Caire et de Douvres. Tout commence par un cambriolage bénin, plutôt facile et bien planifié, dans un musée, mais les choses tournent mal... Les règles et le principe sont identiques à ceux des deux autres ouvrages : des compétences qui augmentent en cours de partie, des combats assez simples, des illustrations à analyser pour trouver des numéros de paragraphes cachés, avec la pertinence diégétique suffisante pour que ça ne casse pas l'immersion. Là encore, un récit visant plutôt un public jeune, très bien mené, avec des chemins parallèles assurant une bonne rejouabilité et quatre fins possibles (en plus des morts subites, qui font toutes suite à des jets périlleux ratés ou à des combats perdus). L'univers est cohérent, les décors bien posés, les personnages attachants et nuancés (sauf l'antagonisme principal, qui est vraiment très méchant), les rebondissements crédibles et intéressants. En somme, je le recommande
  9. Je n'ai pas de télé et je lis vite
  10. En français cette fois, La maison de la sorcière, de Edward T. Riker chez Shakos (on imagine que la maison est tenue par d'anciens Saint-Cyriens qui ont pris leur retraite de colonels et se sont lancés dans l'édition de livres-jeux). 13 € environ, 111 sections. Le numéro 6 de la série Choose Cthulhu, qui pour l'instant en compte 7. Tout cela est traduit de l'espagnol. En premier survol, c'est tout de même un peu court pour le prix. Le livre à couverture cartonnée avec ses illustrations pleine page (assez réussies d'ailleurs) fait penser à un ancien format Bibliothèque Verte ou Bibliothèque Rose, juste un peu plus grand, et en noir. Il y a une section par page, avec une maquette aérée et c'est agréable à manipuler. Question règles, c'est simple : il n'y en a pas, juste un compteur de points à suivre. C'est une reprise sous forme de ldvelh d'éléments présents dans des nouvelles de H.P. Lovecraft. Autant dire, donc, que c'est horrible et que ça se termine mal. Et... j'en retire une impression mitigée. Les ingrédients y sont mais l'écriture pas vraiment. L'auteur mélange les passages en point de vue subjectif, qui sont naturels pour un livre-jeu, et les passages en point de vue narrateur omniscient, qui me semblent assez gênants : "La vieille polonaise a acheté il y a x années cette vieille maison infestée de rats." Qui le dit ? Sûrement pas elle vu le contexte. A de nombreuses reprises, des éléments sont traités comme connus alors qu'ils n'ont jamais été abordés auparavant : "Êtes vous vraiment certain de vouloir prendre une chambre dans cette sinistre demeure ?" Ah, on n'a jamais auparavant annoncé que la dite demeure était transformée en pension de famille... Les transitions d'une section à l'autre mais aussi d'une phrase à l'autre dans les sections sont assez sèches et donnent souvent plus l'idée d'une juxtaposition d'informations que d'un récit ou d'une description qui se déroule. Ça se justifie en partie par la nature onirique de certains passages et par le fait que le protagoniste est fiévreux, certes, mais ça casse la lecture quand même. Du coup on ne rentre pas vraiment dedans. Ou alors c'est moi qui suis fatigué... Je vais tout de même en essayer un d'un autre auteur dans la même série, pour voir.
  11. Argh ! Il y a visiblement eu un problème lors du maquettage : le paragraphe 168 porte le texte suivant : "A votre demande, l'un des soldats de votre e1bes, rendez-vous au 76." Soit il manque un bout de phrase, soit c'est vraiment très mystérieux.
  12. Livre suivant : Shadow Chaser de Simon Tudhope, chez Usborne editions. 435 sections, un peu moins de 10 €. Même qualité que le précédent, cette fois dans un contexte heroic-fantasy. Le héros est un enfant ou un adolescent confronté en pleine nuit à de mystérieux kidnappeurs, qui en fait... voilà, les enjeux sont bien plus importants qu'un simple kidnapping. Là aussi, un récit bien posé, des personnages attachants, des péripéties intéressantes et des énigmes visuelles qui forcent à réfléchir sans être infaisables. Recommandé, donc, au même titre que Curse Breaker. Seul défaut, il ressemble beaucoup au précédent dans sa structure, au point que je conseille de ne pas lire les deux à la suite pour éviter une impression de redite.
  13. udhessi

    Le prix des livres

    En même temps, tant qu'à passer son temps à la messe, autant avoir des belles images à regarder. Ceci dit, ce ne sont pas les mêmes sols, livres et deniers. Pour référence, on trouve pour 1415 : 600 livres par an pour le gouverneur de La Rochelle, 2000 livres pour le grand maître des arbalétriers. En gros, le prix des livres richement illuminés se comptent en années de salaire de haut fonctionnaire. Très difficile de faire des équivalents en nourriture car les prix à cette époque semblent horriblement instables (en plus du fait que les sources mélangent allègrement les sols ou sous, les deniers, les différentes livres, les gros blancs, les blancs, les francs etc. c'était quand même un fameux bordel).
  14. udhessi

    Le prix des livres

    Avec des enluminures et des illustrations pleine page en couleur, on change nécessairement de gamme de prix. D'une part parce que ça fait des jours de main d'œuvre en plus, d'autre part parce que les couleurs vives sont souvent faites avec des matériaux exotiques ou précieux (vert à la poudre de malachite, poudre de lapis lazuli pour le bleu, feuille d'or, rouge de cinabre et autres plaisanteries du même type), avec une préparation qui peut s'avérer complexe. Les Grandes Heures de Jean duc de Berry, donc début XVe, 126 feuillets, dont 24 illustrations pleine page, 28 plus petites, reliure avec or et pierreries, était estimée à l'époque à 4000 livres tournois de 240 deniers ou 80,88 g d'argent pur chacune. Les Trés riches Heures, avec 2,5 fois plus dillustrations mais inachevées et non reliées : 500 livres tournois. Trois illustrateurs à temps plein pendant plusieurs années. Pour un autre livre d'heures, les trois mêmes ont travaillé trois ans et reçu la première année un paiement de 21 pièces d'or Même si c'est du haut de fourchette de prix, ça suggère assez bien à quel point la facture pouvait piquer les yeux.
  15. Je n'avais même pas vu qu'il y en avait un troisième. Je vais regarder ça de près...
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