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Chrysalid

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Tout ce qui a été posté par Chrysalid

  1. Retour au Monastère Chat Silencieur et Tobiah (28-mars-2) Uras, 5 PL Au lendemain de leur exploration souterraine, le 25e d'Uras, Chat Silencieux et Tobiah du Dessi prirent la route du sud en direction du Monastère Kaï, accompagnés par le magicien Sionas qui ne souhaitait pas quitter l'Orbe Ancien depuis sa découverte. N'ayant plus de chariot à disposition, ils effectuèrent le voyage à pied, arrivant finalement à destination dans la matinée de Liodag, le 27e d'Uras. Mais une surprise de taille les y attendait : le Monastère était silencieux et ses portes étaient closes. Le jeune Seigneur Kaï avait beau héler, nul ne vint lui ouvrir. Inquiet, il longea le mur d'enceinte par la droite et se rendit à la Poste Est qu'il trouva ouverte, mais devant laquelle un homme en guenilles était assis d'un air nonchalant. Celui-ci s'appelait Corin et, mendiant, il lui arrivait parfois au cours de l'année de se rendre au Monastère Kaï où il recevait toujours un bon accueil. Mais cette fois-ci, il avait trouvé les lieux déserts et n'avait pas osé entrer. Et cela faisait bien trois jours qu'il espérait voir un être vivant ! Le Monastère était désert depuis trois jours ? En effet, les seuls individus qu'il avait rencontré en arrivant trois jours plus tôt étaient un groupe d'individus dont une femme à la silhouette filiforme et un homme "fort-en-gueule" qui venait manifestement d'ici. Mais cette description ne rappela rien ni personne à Chat Silencieux. Tous entrèrent alors dans l'enceinte et constatèrent effectivement que la grande place, habituellement grouillante d'activité, ne présentait pas le moindre signe de vie. Il y avait bien deux gardes qui dormaient à proximité, mais ils ne réagirent à aucun stimulus, pas même lorsque Chat Silencieux leur donna quelques coups de pieds. Alors ils commencèrent à visiter les lieux, et trouvèrent ici et là des occupants de la noble institution, installés à leurs postes respectifs, mais systématiquement endormis et impossible à réveiller. C'est dans le réfectoire, situé au-dessus de l'armurerie, qu'ils trouvèrent l'essentiel de la population, mais évidemment, tous dormaient profondément. Alors le mage du Dessi usa de son pouvoir pour tenter de déceler l'éventuelle nature magique de ce sommeil inexplicable, mais il ne sentit rien. Derrière eux, Corin s'était installé à une table et avait commencé à manger sous le regard attentif de Chat Silencieux. Peu après, le mendiant s'endormit sans pouvoir rien faire pour lutter contre cela – la nourriture était donc droguée. Parmi les victimes, il repéra un élève qu'il connaissait, Écureuil Malicieux, qu'il tenta de réveiller avec une giffle bien placée, mais celui-ci parvint à peine à entr'ouvrir les yeux. Lorsque Chat Silencieux lui parla de l'état dans lequel se trouvait tout le Monastère, celui-ci évoqua les étrangers venus un peu plus tôt, qui avaient demandé à rencontrer le doyen Chant des Tempêtes. Enfin une piste ! Le jeune homme quitta les lieux à grandes enjambées et se rendit aussitôt dans la Tour du Soleil où il trouva le bureau du doyen. Mais sans surprise, celui-ci ronflait profondément, la tête posée sur son bureau. Il ne fut pas aisé de l'extirper de son sommeil, et le jeune apprenti n'eut d'autre choix que de lui administrer une violente giffle, grâce à laquelle notamment, Chant des Tempêtes souleva lourdement la tête. Depuis les profondeurs de son état léthargique, il reconnut la voix de Chat Silencieux, et comprit immédiatement ce qui se passait lorsque celui-ci lui parla du Monastère endormi. En réponse, il lui répondit : "C'était les feuilles de moutarde". Puis il retomba dans le sommeil. Mais le jeune homme n'eut pas le temps de réfléchir à ce fameux épice que déjà, un cri retentissait dans la cour. Il quitta donc le bureau quatre à quatre et déboula dehors – le cri provenait des cuisines : l'un des jeunes assistants du cuisinier venait de se réveiller, et il découvrait le désastre ! Chat Silencieux et Tobiah le calmèrent, et il leur avoua que les dernières personnes à être venues au Monastère étaient envoyés par Garath d'Homlgard, fournisseur officiel de toutes sortes de denrées telles que, oui, les épices. Peu à peu, une piste se formait autour des fournitures expédiées par Holmgard. Le mage du Dessi tenta même d'exploiter l'Orbe Ancien récupéré à Yrsonor, en espérant voir quelque indice, mais les images qui prirent naissance dans la sphère furent des plus nébuleuses. Chat Silencieux décida alors de se rendre à Holmgard pour interroger ce Garath, il prit un cheval à l'écurie, Tobiah monta en croupe, et tandis que Sionas et le jeune assistant de cuisine s'occuperaient du Monastère en leur absence, les deux aventuriers s'élancèrent sur la route au grand galop. Régulièrement au cours du trajet, Tobiah interrogea son intuition pour savoir s'ils suivaient la bonne route, et peu à peu, il devenait évident que c'est à Holmgard qu'ils devaient se rendre. Ils mirent quelques heures à quitter la forêt, et finirent par traverser le pont d'Alema. Mais lorsque la nuit tomba, ils sentirent leur monture s'épuiser considérablement. Finalement, ils lui rendirent sa liberté et poursuivirent leur route à pieds. Tobiah et Chat Silencieux parvinrent enfin à Holmgard au beau milieu de la nuit. Les gardes les laissèrent entrer lorsqu'ils reconnurent l'uniforme des Kaï, puis les deux hommes exténués s'enfoncèrent dans les rues sombres, tout juste éclairées par de petites lanternes accrochées aux carrefours, à la recherche d'un lieu où dormir. Par chance, en suivant la longue Avenue de la Madelon, qui donnait plein sud, ils finirent par découvrir la taverne du Chant Gris, où la tenancière leur accorda un lieu où dormir car elle semblait avoir un respect particulier pour les Kaï. Le lendemain, le 28e d'Uras, à peine reposés par une nuit trop courte, ils entamèrent leurs recherches dans le quartier, à la recherche... de quoi d'ailleurs ? À nouveau, Tobiah tenta d'interroger l'Orbe Ancien, et il finit par apercevoir une enseigne, ainsi qu'un objet étrange équipé d'engrenages et d'une longue-vue comme... un sextant ? Leurs recherches les menèrent tout au fond de l'Allée de l'Ombre, situé à la frontière entre le Vieux Quartier et le Quartier Ouest, dans la boutique du Sage Herboriste Kolanis. Un herboriste ? Cela devenait intéressant. Hélas, celui-ci ne semblait pas savoir grand chose de cette affaire. Il leur confirma qu'une jeune femme à la silhouette filliforme, nommée Élicia, lui avait commandé de grandes quantités de feuilles de moutarde ces dernières semaines, mais il ne semblait pas être au courant de quoi que ce soit au sujet du Monastère. Fin psychologue, Tobiah comprit vite que cet homme n'avait rien à voir dans l'affaire. Restait le fameux Garath d'Holmgard dont la maison à plusieurs étages s'élevait un peu plus au nord, juste en face de la taverne du Prince Fedor. Il s'avéra rapidement que Garath était un grossiste, qui se contentait d'acheter des fournitures pour les revendre. A priori, il n'avait rien à voir avec ce qui était arrivé au Monastère; Mais là où Chat Silencieux ne sut s'il fallait faire confiance à ce commerçant, Tobiah se rendit compte qu'en réalité, il se moquait d'eux ! Il glissa l'information à l'oreille du Seigneur Kaï, qui revint s'imposer devant Garath, l'obligeant à leur faire visite les lieux. Hélas, Garath sut les tromper. Il s'enferma derrière une porte que Chat Silencieux fut obligé de défoncer, puis derrière une seconde auquel le Seigneur Kaï réserva le même sort... et enfin ils découvrirent une vaste salle des collections où de nombreux objets, manifestement de valeur, étaient exposés sur des socles, parmi lesquels un sextant. Mais il n'eut pas le temps d''approfondir que déjà, Garath sortait de sa collection l'un de ces fameux Fusils de Bor qu'il braqua sur lui ! Chat Silencieux s'agenouilla derrière son bouclier en criant "À terre !" à l'attention de son compagnon du Dessi, mais le fusil explosa littéralement entre les mains du commerçant qui, le visage noirci et les cheveux en arrière, se retrouva aussitôt avec la lame du Seigneur Kaï sous le menton. Lorsque Tobiah revint avec une escouade de gardes, Garath n'eut d'autre choix que de tout avouer, ajoutant néanmoins que l'endormissement de tout le Monastère n'était évidemment pas dans ses intentions. Il voulait seulement récupérer le vieux sextant en possession du doyen Chant des Tempêtes en insistant sur le fait que cet objet lui revenait de droit. C'était peut-être vrai, mais c'était désormais l'affaire de la justice d'Holmgard. Enfin, Chat Silencieux et son compagnon du Dessi reprirent lentement la route du Monastère à pied, qu'ils rejoignirent en 3 jours. À leur grande surprise, tout le monde les y attendait ! En effet, Sionas avait bien œuvré pour aider à la reprise, et un pigeon voyageur avait été envoyé au Monastère depuis Holmgard pour les informer de l'affaire. Chant des Tempêtes fut heureux de récupérer son sextant volé, et leur demandé s'ils avaient eu vent du livre. Quel livre ? En effet, Garath avait bien évoquyé un livre mais au cœur de l'action, nul n'y avait prêté attention. Le doyen du Monastère tenterait bien de le récupérer en traitant directement avec les autorités de la capitale. En attendant, une grande fête eut lieu pour célébrer la résolution de cette affaire peu commune, au centre de laquelle se trouva Chat Silencieux qui, pour tout dire, était peu habitué à être à ce point mis sur le devant de la scène...
  2. Petite question suite à notre dernier scénario : quelqu'un saurait comment traduire FARS LANE ? C'est une avenue du Quartier Ouest, à Holmgard...
  3. Le PDF a été écrit par un membre du forum sur ce topic. J'ai souvenir d'avoir trouvé cette valeur de TA sur un site (en anglais évidemment), mais honnêtement, je ne sais plus du tout lequel. En ce moment j'ai plutôt la tête dans Loup Solitaire, mais quand je reviendrai sur Défis Fantastiques, ce sera l'occasion d'approfondir la question...
  4. Hey, super initiative ^^ Par contre, il manque une info (à mon sens), c'est la TAILLE des créatures. Le PDF des combats avec figurines exploite cette information, utile à mon sens, qui n'est hélas pas présente dans le bestiaire. Vous pensez qu'il y aurait moyen de l'ajouter quelque part ?
  5. L'orbe ancien (suite du Mystère d'Yrsonor) Chat Silencieux et Tobiah (14-mar-2) Uras, 5 PL Après avoir passé deux jours à se reposer et panser leurs blessures dans une chambre mise à leur disposition par le propriétaire du manoir, à Yrsonor, les aventuriers envisagèrent de retourner au Monastère Kaï pour faire leur rapport quant au succès de leur mission. Toutefois, Sionas vint les trouver pour leur demander un dernier service. En effet, il leur avoua qu'il s'attendait à trouver quelque édifice ancien dans les environs, bien que d'après ses calculs, celui-ci aurait dû se trouver un peu plus en amont. En effet, sa famille recherchait un artefact ancien dans la région et ce, depuis plusieurs générations. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait fait construire son manoir ici même. Au début, Chat Silencieux lui fit comprendre que la mission pour laquelle le Monastère Kaï les avait envoyés était accomplie. Les ouvriers étaient tous retrouvés et la menace des Vazaghs était écartée – quand bien même la présence de telles créatures ici en Sommerlund avait un je-ne-sais-quoi d'inquiétant. A présent remis sur pieds, le jeune Seigneur Kaï se devait de retourner auprès de ses maîtres faire son rapport. Mais Sionas lui présenta les documents que sa famille et lui étudiane depuis des décennies, et il lui montra qu'il avait existé jadis un consortium de sages et de magiciens ayant regroupé leurs connaissance dans le but de créer un objet puissant capable d'affronter les Maîtres des Ténèbres. Hélas, s'il avait fini par localiser l'emplacement approximatif de leur antre, il ignorait tout ce qui concernant l'objet en question. Évidemment, la mention d'un objet capable d'affornter les éternels ennemis du Sommerlund fut un argument de poids, et Chat Silencieux accepta de mauvaise grâce d'aller visiter les tunnels que leur récente incursion avait mis à jour. Ainsi, au matin de midvoka, le 21e jour du mois d'Uras, le Seigneur Kaï retourna dans les grottes des vazaghs, accompagné de Tobiah que l'endroit intriguait. Ils profitèrent qu'Elwing se fut absentée à la Pelotte de Laine pour envoyer un message à ses maîtres, afin d'y aller sans elle, l'endroit pouvait être dangereux. A la lumière de leurs lanternes, ils s'engagèrent alors dans cet ancien repaire, qui devait exister depuis des âges très anciens, à la recherche de cet artefact dont ils ignoraient tout. Ils avancèrent avec prudence, mettant à jour d'anciennes chambres et diverses salles de réunion ou d'études. Ici et là, ils découvrirent un pendentif au motif d'étoile et un autre au motif de lune. Bien que Kaï et Ishir semblaient avoir été présents dans les croyances de ces sages anciens, la déesse de la lune semblait avoir préséance. Au bout d'un couloir, ils furent arrêtés par une épaisse porte à deux serrures massives, et espérèrent trouver les clés correspondantes au cours de leur exploration. Par chance, ils découvrirent un passage dissimulé dans une grande salle, au bout duquel l'une des grosses clés recherchées pendait au bout d'une corde. Dans une salle innondée, ils durent résoudre une énigme impliquant des vasques de 3 et 5 gallons ; le but étant de réussir à en cumuler 4. Là, ils trouvèrent une petite clé. Plus loin, ils mirent le feu à une pièce envahie de petits serpents, hélas trop nombreux pour pouvoir être évités sans danger. Au fond de la pièce, un SERPENT GÉANT était lové autour d'un coffre de bois. Chat Silencieux l'affronta, épée à la main, soutenu par les flèches acérées de Tobiah, jusqu'à ce qu'un coup d'épée bien placé mette fin à la menace. Enfin, dans le coffret qu'ils purent déverrouiller avec la petite clé, ils découvrirent une seconde grosse clé. De retour devant la double porte, ils l'ouvrirent et accédèrent à une salle décorée de motifs d'étoiles, de soleils et de lunes. De tels motifs se retrouvaient sur les dalles au niveau du sol ; Chat Silencieux flaira là un piège. A l'aide de son épée, il testa différentes dalles et constata qu'en pressant celles qui portaient le motif solaire, cela déclenchait un piège à fléchettes. De fait, ils purent traverser sans peine : au fond, un gros orbe de verre noir trônait sur un piédestal de pierre. Ils hésitèrent à le toucher, alors Tobiah usa de son don de prescience pour tenter de deviner s'il serait dangereux de s'en emparer. Son intuition le rassura, et il put ramasser l'artefact. Puis les deux aventuriers quittèrent les lieux. Par contre, une fois dehors, ils refusèrent de livrer l'artefact au Seigneur Sionas. Il leur semblait indispensable que les sages de Toran y jettent un œil avant d'envisager de le laisser entre les main d'un magicien indépendant. Bien qu'il fut profondément déçu de ne pouvoir mettre la main dessus immédiatement, il comprit le choix des aventuriers et accepta de les accompagner au Monastère Kaï où il leur faudrait se rendre à présent...
  6. Après, je ne critique absolument pas la qualité de la trad', elle est certainement très bien et les critiques que je vois partout semblent très positives. Mais pourquoi ô grands dieux, pourquoi avoir modifié les noms des personnages et des lieux ????
  7. OK je vois le genre. Pour les caracs, ça a l'air d'être des chiffres moyens/élevés mais pas surhumains, c'est suffisant pour improviser des rencontres... Merci pour les tuyaux
  8. Voilà, c'est la meilleure chose à faire - à mon sens - en fonction du seul JdR qui existe en français à ce jour. Maintenant, on n'a peut-être pas le choix, mais c'est pas très grave, surtout quand on sait qu'on n'y jouera pas éternellement. Après tout, il y a peu de livres, peu de scénarios disponibles, et peu de campagnes parues (et courtes, avec ça)... (et le peu qui est paru est sujet à débat, donc bon). C'est fort dommage, parce que le jour venu, lorsqu'une nouvelle version du Magnamund paraîtra en JdR VF, on va se retrouver avec de nouvelles traductions, et un "nouveau" Magnamund incohérent avec celui qu'on avait exploré jusque là. Je dois souligner l'importance des noms et des mots, et l'horreur que j'ai ressentie lorsque j'ai découvert la nouvelle VF du Seigneur des Anneaux parue il y a quelques années. Moi qui était fan depuis la fin des 8's, je ressens pour celle nouvelle VF un rejet total et inexorable. En Bilbo Bessac, je ne reconnais pas le Bilbon Sacquet/Baggins que j'ai connu jadis lors de mes premières lectures (et donc je suis les aventures cinématographiques régulièrement). En fait, les mots contribuent à l'identité, c'est d'autant plus vrai dans le domaine de la fiction qui est sans cesse soumis aux retcons, aux reboots et autres diverses réinventions. Et le fait de changer un mot change aussi la réalité de la chose en question. Le geek français est habitué à jongler entre la VF et la VO. Mais le fait de lui imposer plusieurs VF, honnêtement, ça complique les choses inutilement (en plus, je n'ai aucun problème avec des termes comme Chamblay ou Montchênaie, ce sont des traductions construites et intelligentes, je trouve. M'enfin bon, c'est mon ressenti. Désolé pour le pavé :/ Ah, je n'ai pas cette carte (j'ai que la VF, forcément), j'utilise celles dessinées par Francesco Mattioli, qui sont super détaillées. Bon, j'ai dû louper la mention, je regarderai dès que j'aurai le temps. Merci pour l'info en tout cas, je vais corriger mon post de ce pas.
  9. Salut et merci pour cette réponse détaillée ^^ Je vois le genre d'ambiance ; c'est un peu comme s'ils partaient pour le Mordor, mais avec d'horribles mutants en guise de population. Et des quantités astronomiques d'esclaves humains venus de tous les royaumes voisins... OK, ça va pas être facile à gérer, de bosser en aveugle comme ça, mais je devrais m'en tirer. On a des informations techniques sur ces Terrormen ? Je suppose qu'il n'existe aucune traduction pour ce mot ? Des caracs peut-être ?
  10. Oh je le sais très bien, mais disons que j'essaie de compiler les informations que je trouve ici et là, histoire d'avoir une base d'informations en VF. J'en ai déjà discuté avec Yaztromo sur un autre post, il n'y a pas de "canon VF" alors autant se baser sur ce qui est paru. Mon intention est de pouvoir obtenir une cohérence d'ensemble. Pour faire simple : je maîtrise le JdR Loup Solitaire, et on ne joue pas en anglais. Alors je réunis les infos que je trouve. Les noms des villages proviennent du JdR paru en français - oui, celui qui est tellement controversé. Mais bon, je l'ai acquis bien avant d'apprendre qu'il contenait tellement de bugs, et comme on a des aventures en cours, je me vois mal tout balancer à cause de quelques erreurs. Mais disons que je peux essayer de jongler avec le "canon" en venant piocher des informations plus fiables sur le Scriptaforum, comme tu as dû le voir. Le Haut Tumulus, c'est Yaztromo qui me l'a suggéré. OK, j'ai mal vu la carte alors. Mais du coup, c'est quoi le nom VO pour la Forêt de Mordril ?
  11. Salut, Bon, ceux qui suivent nos aventures ont pu remarquer que mes joueurs ont décidé de se lancer dans un voyage en plein territoire d'Ogia. Suicidaire, mais bon, c'est leur choix. A-t-on des informations sur cet endroit ? J'ai bien le texte dans l'ENCYCLOPEDIE DU MONDE et le petit résumé en VO derrière la carte régionale, mais existe-t-il des infos plus complètes ? Des plans, du background ? Quel genre d'ambiance dois-je privilégier ? Et c'est quoi les "terrormen" ?
  12. Bon, après avoir de nouveau eu besoin de dates pour les fêtes du Sommerlund (pour mon dernier résumé), j'ai de nouveau fait quelques recherches, et je pense que les dates arrêtées par Joe Dever sont les suivantes : - FEHMARN : 1er berkano - MAESMARN : 15 gebo - FOLMARN : 15 uras - KALTMARN : 15 othala Kaltmarn reste bizarrement situé dans l'année, une fête de la mi-hiver située AVANT l'hiver, mais bon, ce sont les paroles du maître, et je crois me souvenir qu'il avait même insisté dessus. Donc bon...
  13. Cette séance est inspirée d'un scénario de Baron Zero, Dans la Forêt de Blanctronc pour D&D. Toutefois, l'histoire tourne court en plein milieu de l'action pour prendre une direction que je n'ai pas vue venir… Attention aux dates, cette aventure n'est pas la suite du Mystère d'Yrsonor mais plutôt des Regrets du Comte Arnulf. Dans la Forêt d'Oxalar : Un dernier repas chaud Mordrum et Elwing, maîtrisé par Chrysalid (8/3/2) Hagalas, 51 PL • 6 jours Le navire voyagea à grande vitesse jusqu'à la cité de Briona, dans le Delden, qu'il atteignit au soir du 12 hagalas. Ici, les nombreux soldats et mercenaires embarqués descendirent pour rejoindre diverses affectations tandis que le nain Mordrum s'engagea aussitôt sur les routes. Il quitta la cité portuaire par la porte ouest et atteignit rapidement le village d'Aris où il croisa la route d'une caravane, dont les responsables Stanley et Kalmart embauchait des bras armés pour assurer leur défense. Hélas, tous les soldats de la région étaient réquisitionnés par les villes, et il ne restait que peu de personnel disponible pour ce genre de missions. Comme ils prenaient la même route, le nain décida de les accompagner. Durant la soirée, dans la salle principale de l'auberge du Buveur de Bière, Mordrum rencontra à son grand désespoir une jeune femme délicate à la magnifique robe bleue, aux cheveux richement apprêtés et au port de princesse. Elle s'appelait Elwing et était envoyée par la Guilde de l'Étoile de Cristal, dans le Sommerlund, pour enquêter sur les incursions glocks. Hélas, elle était manifestement issue d'une famille de la haute société et ne supportait guère les manières des paysans des environs ; sans même parler de celles du nain. Leurs premiers échanges furent houleux. Le lendemain à la première heure, toute la caravane quitta le village en direction de l'ouest, accompagnée par Mordrum et Elwing. Le soir, ils atteignirent la cité talestrienne de Luukos où la jeune magicienne eut le bonheur de rencontrer deux nouveaux venus dans la procession. Maître Hrafn était un riche marchand à la mise impeccable et au noble charisme, et sa fille Elisabet était une jeune beauté à la longue chevelure rousse. Évidemment, Elwing trouva en eux de parfaits interlocuteurs, et tous trois passèrent la soirée à deviser de choses et d'autres. Bien entendu, lorsque la caravane quitta Luukos le lendemain, Elwing ne quitta pas ses nouveaux amis d'une semelle. La première journée de voyage ne fut pas des plus faciles, car les chariots s'embourbaient régulièrement dans les chemins de terre, ce qui nécessitait des interventions musclées de la part de tous les hommes – Maître Hrafn et sa fille ne participaient pas à ces actions, de même qu'Elwing qui n'osait guère mettre les pieds dans la boue. Très vite, elle s'attira des regards de mépris de la part du groupe. Le lendemain, dernier jour de la semaine, les voyageurs découvrirent un cadavre en lisière de la forêt d'Oxalar. Elwing reconnut là les morsures de loups maudits, ce qui ne manqua pas d'alerter les autres membres de la caravane : des loups maudits, ici ? Ces derniers temps, les glocks s'emblaient s'être tenus tranquilles dans la contrée... ce temps calme était-il terminé ? Dès cet instant, le voyage se poursuivit dans le silence, chacun restant sur ses gardes. De son côté, Elwing termina le voyage dans le silence. Son esprit vagabondait jusqu'au Sommerlund, où les préparatifs de la fête du Maesmarn devaient commencer à se mettre en place lentement... Au soir du 3e jour de voyage, ils arrivèrent au Fort Garda, une tour de guet talestrienne où les miliciens leur firent payer une taxe. On leur raconta que le domaine d'Ogia étant proche, ils effectuaient une surveillance constante. Mais le faible nombre de leurs effectifs ne leur permettait hélas qu'une efficacité toute relative. Bien sûr, le convoi passerait la nuit ici. Au cours de la soirée, Stanley convoqua Mordrum pour lui demander de rester ici durant les prochains jours. En effet, Kalmart et lui devaient poursuivre leur voyage vers Zaman le lendemain, mais Maître Hrafn et sa fille devaient rester ici jusqu'à leur retour, et il souhaitait que le nain demeure pour les protéger. Cette demande sembla suspecte au point que le nain et Elwing en viennent à se poser des questions sur le père et sa fille. En effet, au cours du trajet, les deux nobles leur avaient parfois paru distants malgré leur sympathie apparente, comme s'ils cachaient quelque chose. Les deux aventuriers mirent leurs différences de côté pour entamer une enquête. De fait, au cours de la soirée, la jeune Elwing alla parler avec Elisabet, tentant une approche un peu plus directe qu'à son habitude, plutôt réservée. Mais la fille du marchand réagit fort négativement, ce qui mit fin à la conversation. Alors la jeune sommerlundoise se tourna vers le marchand à un moment où il se trouvait seul. Usant de sa magie d'Envoûtement pour le mettre dans de bonnes dispositions à son égard, elle tenta de lui faire un peu de charme pour qu'il lui raconte un peu son histoire, et à son grand dam, il lui avoua que malgré leur différence d'âge, il était tombé follement amoureux d'elle et ne rêvait que de faire son bonheur ! Il lui tint la main et tenta de l'embrasser à maintes reprises, étant devenur bien plus entre­prenant qu'elle ne l'avait escompté ! Caché derrière un fourré, Mordrum réalisé que leur plan allait peut-être un peu trop loin. Il s'interrogea ; devait-il intervenir ? Mais Elwing, bien que fort décontenancée par la tournure des évènements, en profitait pour lui poser des questions. Elle put ainsi apprendre que Maître Hrafn avait quelques problèmes de paiements avec un associé et qu'il devait se cacher quelques temps, histoire que les choses se tassent. Il reviendrait à la ville pour régler ces affaires dès que possible, mais dans l'immédiat, il se devait d'un minimum de discrétion. Enfin, la jeune mage parvint à se dégager et s'enfuit retrouver le nain. Le lendemain, Mordrum et Elwing quittèrent la tour de Garda dès la 1re heure en direction de l'ouest. En effet, chacun d'eux était venu dans la contrée avec une mission bien spécifique, et la route que prenait la caravane ne les intéressait pas. En outre, ils n'avaient que faire de ce marchand et de sa fille et n'avaient aucun intérêt personnel à les protéger de quoi que ce soit. Ils souhaitaient rester ici, dans une région dangereuse, pour se mettre au vert ? Qu'à cela ne tienne, ils étaient au courant des dangers. Des heures durant, le nain et la magicienne marchaient vers l'ouest. A deux reprises, ils durent se dissimuler dans les fourrés afin de se soustraire à la vue de deux escouades entières de glocks et d'hommes sauvages venant en sens inverse. Apparemment, ces groupes se rendaient en direction de Fort Garda. Allaient-ils attaquer ? Mais les deux voyageurs poursuivirent leur route jusqu'à Fort Varn, une nouvelle tour de guet, où ils furent accueillis par le capitaine Belkin et ses deux recrues...
  14. Le mystère d'Yrsonor Chat Silencieux, Tobiah et Elwing (29-fév-2) Uras, 5 PL À l'issue de leur aventure dans les environs de Chamblay, Chat Silencieux et Tobiah étaient repartis vers le nord. Le Seigneur Kaï s'en était retourné vers son Monastère tandis que le Mage du Dessi se contenta de l'accompagner afin de découvrir la prestigieuse institution qui formait les fameux héros du Sommerlund. Et s'il fut heureux de visiter le bâtiment, il trouva néanmoins l'endroit un peu plus frustre que ce à quoi il s'était attendu. À quoi s'était-il attendu d'ailleurs ? Mais les Seigneurs Kaï, les professeurs comme les aspirants, lui firent bon accueil et lui réservèrent une place dans leurs rangs, le temps de son séjour. Pendant ce temps, il logea dans l'une des chambres des visiteurs. Il eut tout loisir de voir les jeunes participer à un entraînement constant, tant à des séances de méditation qu'à un travail physique requérant concentration et sérieux. Il croisa parfois Chat Silencieux, mais ne parvint pas vraiment à "briser le mur". En effet, le jeune homme semblait enfermé dans un mur d'indifférence, voire de colère, dont il ne l'avait pratiquement jamais vu sortir. Et pour tout dire, durant tout son séjour, il ne lui vit même aucun ami dans les rangs des Seigneurs Kaï. Puis un jour, au cours du mois d'Urus, Tobiah remarqua une frêle silhouette en robe bleue traverser le réfectoire, affichant un visage délicat, une chevelure cendrée parfaitement entretenue et une robe tirée à quatre épingles. Plutôt habitué à ne voir que des gens en costume vert portant arme et capuche, il s'approcha de la jeune femme et tous deux commencèrent à deviser comme s'ils se connaissaient déjà, naturellement rapprochés par leur marginalité. La nouvelle venue, qui ne devait pas avoir plus de 15 ou 16 ans, s'appelait Elwing et appartenait à la Confrérie de l'Étoile de Cristal. Elle était de passage au Monastère Kaï pour y effectuer une livraison, mais ne pouvait en repartir car une tempête s'était levée au-dehors. Une procession d'élèves envahit le hall à cet instant, parmi eux le fameux Chat Silencieux qui vint échanger quelques paroles avec Tobiah. Presqu'ironique, il lui demanda ce que son intuition lui avait soufflé ce matin, puis il se tourna vers la jeune femme avec qui la conversation ne fut pas beaucoup plus longue. Il y fut question de la tentative d'attentat qui avait eue lieu à Toran quelques mois plus tôt, et qui avait été déjouée par une de ses connaissances, une sœur de l'Étoile de Cristal appelée Lorelei. Ces quelques mots échangés suffirent à ce qu'Elwing le trouve odieux, voire hautain. Tous trois furent interrompus par un jeune homme nerveux, Belette Furtive, qui apprit à Chat Silencieux que Maître Corbeau de Neige souhaitait lui parler dans son bureau. Sans ciller, le jeune homme s'engagea aussitôt dans les couloirs sans demander de détails, aussitôt suivi par Tobiah qui avait l'intuition que les choses allaient enfin bouger, et par Elwing elle-même que le Mage du Dessi tirait par le bras car il sentait qu'elle devait les accompagner. Dans la Tour du Soleil, tous trois eurent ainsi l'occasion de rencontrer le Maître Kaï qui fut surpris de voir arriver trois personnes alors même qu'il n'en avait convoqué qu'une seule. Comme il connaissait Chat Silencieux, il fut surpris de le voir accompagné d'amis. Le novice lui répondit clairement que Tobiah était un allié efficace (mais non un ami), et qu'il ne connaissait pas Elwing (d'ailleurs, que faisait-elle ici ?). Mais Corbeau de Neige continua à les désigner sous le nom d'amis. Au cours de l'entretien, il leur parla du village d'Yrsonor, situé à 45 kilomètres au nord du Monastère. Or, le seigneur du domaine avait fait construire une aile à son châtelet, qui s'était effondrée sur les ouvriers pas plus tard que la veille au soir ! Il leur fallait se rendre sur place au plus vite pour apporter leur aide au sauvetage des victimes. Tobiah et Elwing comprirent que Corbeau de Neige leur demandait de participer à l'effort de mission, Chat Silencieux fut plus mesuré sur la question. Tous montèrent à bord d'un chariot qui fut mis à leur disposition, que le conducteur poussa sur la route afin qu'ils arrivent rapidement à destination, bravant la tempête qui s'était considérablement rafraichie depuis ce matin. Le village d'Yrsonor était situé dans les hauteurs des montagnes de Durncrag, avec une belle vue sur les plaines et forêts alentours. Il était entouré de pâturages et la culture de la laine de mouton semblait être sa principale activité. A ce titre, la taverne locale, qui appartenait à un tenancier du nom de Sanus, s'appelait La Pelote de Laine. Lorsqu'ils y entrèrent pour se renseigner, c'est la petite Elwing qui prit la parole, représentant l'équipe de sauveteurs envoyés par le Monastère Kaï. Sanus fut plus que surpris lorsqu'il jaugea la frêle et délicate jeune femme qui s'adressait à lui, mais la présence à ses côtés d'un Seigneur Kaï taciturne le rassura quelque peu. Le tavernier leur indiqua la route et, sur l'impulsion d'un Chat Silencieux toujours aussi impénétrable, tous trois de s'y rendre sans prendre le temps de s'accorder un repos. Mais la situation requerrait une intervention immédiate, le repos attendrait. Plus haut, ils virent ainsi le chantier au sein duquel évoluaient des ouvrier, pelles et pioches à la main. Alors même que Chat Silencieux s'engageait aussitôt dans une exploration de la zone, Tobiah et Elwing allèrent parler à Sionas, propriétaire des lieux et magiciens à ses heures, qui leur fit une rapide visite et leur apprit qu'il avait perdu environ 1 hommes dans le drame survenu la veille au soir. Il évoqua aussi la présence d'un curieux phénomène local qui semblait avoir un effet indésirable sur la magie. Les trois envoyés du Monastère se joignirent aussitôt aux équipes de sauvetage et, ne négligeant par leurs efforts, les heures passants, parvinrent à en retrouver un, puis un second, puis finalement tous les ouvriers manquants. Hélas, seul un petit nombre d'entre eux avaient survécu à l'effondrement. Par contre, ils firent une découverte qui les inquiéta : tous les corps portaient des marques de morsures que nul ne parvint à identifier. En outre, il y avait de nombreux tunnels de faible diamètre un peu partout dans la zone. Quel genre de créatures avait bien pu provoquer cela ? Les trois envoyés du Monastère poursuivirent leurs investigations jusque tard dans la nuit et finirent par dégager un passage vers un tunnel assez grand pour s'y glisser, lorsque la fatigue les terrassa enfin. Ils se firent un abri dans la tour, allumant un feu pour se réchauffer en espérant pouvoir dormir malgré les conditions. Ils furent tous trois réveillés le lendemain matin par l'arrivée massive des ouvriers. Ils tentèrent bien de les dissuader de reprendre le travail, qu'ils craignaient de voir provoquer un autre éboulement, mais le maître d'œuvre les ignora proprement, leur reprochant même d'avoir allumé un feu "dans sa tour". Ce sinistre individu avait des délais à respecter, et la mort de quelques ouvriers ne semblait pas l'émouvoir plus que cela. Sur cet échange houleux, les trois envoyés du Monastère s'approchèrent alors du trou qu'ils avaient mis au jour la veille au soir. Ils s'encordèrent, et Chat Silencieux prit la tête. Mais le passage restait étroit, et il eut bien du mal à avancer à quatre pattes, bouclier dans une main et lanterne dans l'autre, au point que finalement, Tobiah, moins chargé en équipement, finit par lui grimper sur le dos pour lui passer devant. Un peu plus loin, le passage s'élargit et leur permit de se redresser. Ils se détachèrent de la corde, qui n'allait pas plus loin, et poursuivirent leur investigation. Plus loin, ils finirent par tomber sur un véritable nid de créatures pour le moins effrayantes : il s'agissait d'une famille de VAZAGHS, littéralement des hommes-rats, qui leur fondirent dessus avec toute la rage possible. Les créatures, fort heureusement de petite taille, les attaquèrent en poussant des piaillements, ne pouvant se tenir nombreux dans ces tunnels réduits, ce qui donna un avantage aux deux compères. Finalement, lorsqu'ils transpercèrent le dernier de leurs assaillants, le Seigneur Kaï s'engagea seul dans le tunnel à la rencontre du maître des lieux, en réalité la mère de la petite tribu. Chat Silencieux comprit trop tard que la créature, les yeux rouges et en proie à une colère légitime, allait tout mettre en oeuvre pour le massacrer. Il se défendit comme il le put alors qu'elle fondit sur lui, parant certaines de ses attaques et portant quelques coups d'épées lors des rares occasions qui s'offraient à lui, mais il se sentit largement surpassé. De son côté, Tobiah le canarda de flèches, et Elwing qui avait fini par les rejoindre, s'affaira à lui lancer tout ce qu'elle pouvait. Ainsi, Chat Silencieux vit passer une torche (qui manqua sa cible), une chaussure (qui manqua sa cible), une seconde chaussure (qui manqua sa cible) et enfin une cruche (qui manqua sa cible). Finalement, lorsque le monstre pétri de haine porta son dernier coup au Seigneur Kaï, qui tomba inconscient, la petite femme en robe bleue fut à son tour prise de rage. Elle dépassa Tobiah et chargea pieds nus dans le couloir jusqu'au monstre sur lequel elle se jeta avec une telle force qu'elle le fit basculer en arrière. Déjà profondément blessé par l'épée de Chat Silencieux et les flèches de Tobiah, la bête fut vaincue. Les deux mages trainèrent le Seigneur Kaï jusqu'au-dehors où la jeune fille lui prodigua quelques soins. En attendant qu'il reprenne conscience, Tobiah fit son rapport à Sionas. Pour terminer avec cette intrigue, Elwing retourna dans les galeries pour y récupérer ses affaires, et c'est là, à la lumière vascillante de sa simple bougie, qu'elle repéra un courant d'air. Un passage caché ? Elle n'osa pas y toucher, de peur de découvrir ce qu'il y avait derrière, mais une fois mis au courant, Sionas n'hésita pas, quant à lui, à dégager la terre pour découvrir un couloir de pierre, inconnu jusque là, entièrement construit de main d'homme. Curieusement, il eut l'air plus fébrile que surpris...
  15. Hello tous, Depuis que je maîtrise dans l'univers de LS, je suis frustré par la VF - de grandes et belles cartes très détaillées et pleines d'informations en tous genres en VO, mais une VF un peu limitée, ça complique beaucoup la tâche du MJ. Du coup, j'ai commencé à regrouper les quelques informations que j'ai pu trouver ici et là, que je vous livre ici. Pour l'instant, la liste est très courte, mais je la développerai au fur et à mesure de mes recherches avec les différentes sources VF que j'ai à ma disposition. Bien entendu, n'hésitez pas à me signaler si je fais des erreurs (et j'en ferai certainement), ou à compléter ce dont vous avez connaissance. SOMMERLUND Swansord = Sornan Wheaton = Chamblay Searsby = Sourbi Deerly = Dirlay Meadowood = Prébois Oak Hill = Montchênaie High Barrows = Hauts Tumulus TALESTRIA Mordril forest = Forêt de Mordril Pour l'instant c'est tout, mais j'éditerai ce message à mesure des informations que je trouverai ici et là...
  16. Suite et fin du scénario dans la région de Sharr. Pour la scène finale dans le cimetière, j'avoue m'être directement inspiré du passage avec Roark, dans le tome 6 : La Pierre de la Sagesse Les regrets du comte Arnulf (II) Mordrum, maîtrisé par Chrysalid (22/2/2) Hagalas, 51 PL • 5 jours Le lendemain, après avoir passé une nuit fort peu confortable dans le couloir du manoir, montant la garde et dormant à moitié, le nain rassembla tout son courage pour se lever et faire une tournée d'inspection. Le corps de l'assassin se trouvait toujours là où ils l'avaient laissé la veille, les trois jeunes étaient toujours allongés dans leurs lits, blessés, tandis que la mère, Marianne/Aliénor, semblait se remettre lentement grâce au traitement. Albin accepta de se lever pour accompagner Mordrum jusqu'à l'entrée lorsque celui-ci les quitta – il devait barricader la porte derrière lui et boucler tous les volets afin que la moindre intrusion fut toute de suite remarquée. Le nain répugnait à les abandonner ainsi sans protection alors qu'ils étaient tous diminués, mais il n'avait pas le choix s'il souhaitait progresser dans cette affaire. Il se rendit ainsi au château qu'il trouva en fort mauvais état. Le passage d'un conflit récent l'avait laissé abîmé et à moitié brûlé, seul le donjon où vivait le Comte était encore debout. Là, le nain put rencontrer un homme du nom de Borogon, le capitaine de la garde avec qui il eut un long entretien. Le nain lui raconta tout ce qui s'était passé depuis son arrivée, depuis sa rencontre avec l'arrogant Conrad, et son enquête pour rencontrer quelqu'un qu'il ne nomma pas. Borogon comprit très vite de qui il s'agissait car il avait été présent lors des évènements, quelques 2 ans plus tôt. Il prévint immédiatement son interlocuteur que son nom ne devait en aucun cas être prononcé en ces murs, car cela pouvait le mener directement au cachot. Non, il n'avait pas entendu dire que le Comte Arnulf souhaitait retrouver sa fille et il serait fort surpris que cela fut réel. Il suggéra à Mordrum de laisser tomber cette affaire qui ne pourrait lui apporter que des ennuis. Il sembla néanmoins peiné en apprenant la mort de Mathilda, qu'il avait vaguement connue jadis, ainsi que de sa fille. Outre cela, il fut contrarié qu'un meurtre ait eu lieu sur les terres de son seigneur envers qui il semblait avoir une loyauté sans faille. Néanmoins, il lui refusa une entretien avec le Comte Arnulf car il savait comment cela se terminerait. Envahi de pensées contradictoires au sujet de cette affaire compliquée, il remonta la colline jusqu'au village où il passa la soirée au Loup Pendu, avant d'aller se coucher, espérant que la nuit lui porterait conseil. Mordrum n'avait pas l'habitude de ces imbroglios tels qu'on ne pouvait en trouver que chez les humains. Le lendemain, une nouvelle semaine commençait pour le village, avec Kaidag (lundi) pluvieux. Pour l'heure, le nain savait que la fille du Comte et ses enfants couraient un grave danger, mais il n'avait aucune preuve contre Conrad, hormis la forte présomption que par-dessus tout il désirait le pouvoir, au point d'envoyer un assassin sur les traces de sa cousine, depuis 2 ans bannie. Il devait admettre que toute cette affaire commençait à le fatiguer sérieusement ! Il se rendit au château pour annoncer à Borogon qu'il suivrait ses conseils, et qu'il abandonnait l'enquête. Il demanda à voir Conrad pour lui annoncer sa défaite, mais Borogon lui répondit que le jeune noble avait quitté le château tôt ce matin, sans préciser évidemment où il se rendait... Intrigué, Mordrum quitta le château et rejoignit le Bois Noir, où il eut le soulagement de retrouver la petite famille intacte. Ils n'avaient manifestement pas reçu la moindre visite depuis l'assassin de l'avant-veille. Tous discutèrent longuement de la possibilité de quitter les lieux pour se mettre en sécurité loin de là – après tout, Albin avait beau être l'héritier légitime du Comte, celui-ci ne s'intéressait pas au pouvoir. Espérant que cela suffirait à les mettre en sureté, le nain les quitta finalement. Après avoir marché quelques kilomètres, il finit par tomber dans une embuscade. Trois sbires armés de poignards l'encerclèrent, alors même que Conrad apparut, sans surprise. Le nobliau le remercia d'avoir trouvé Aliénor, qu'il ne manquerait pas de tuer une fois le nain occi. Mordrum n'hésita pas un instant et dégaina son fusil d'un geste et tira sur Conrad qui tomba en arrière. Dans la seconde, les trois sbires l'attaquaient, lui portant plusieurs douloureuses blessures. Mordrum comprit qu'il n'aurait pas le dessus et décida de s'enfuir alors même que Conrad se relevait en le maudissant. Le drodarin, poussé par son adrénaline, parvint à surmonter de nombreux obstacles et finit par arriver dans un vieux cimetière abandonné, envahi par la végétation. Il trouva très vite une cachette et attendit en rechargeant son arme. Un premier sbire arriva qui repéra vite le nain. Puis un second. Lorsque le 3e survint à son tour, le nain venait d'achever son premier adversaire. Lorsqu'il réussit à tuer son second opposant, il n'était plus du tout en état de combattre qui que ce soit. Alors Conrad arriva. Tout en se lançant dans un véritable monologue de méchant, il exhiba une amulette et commença à psalmodier une incantation aux accents inconnus, mais dont la seule mention lui fit froid dans le dos. À cet instant, tout le cimetière sembla s'animer. Des mains griffues et des crânes vides émergèrent de la terre, les stèles s'afaissèrent et des pierres tombales se brisèrent. Le 3e sbire se figea, en proie à la terreur la plus glaciale. Mordrum leva son arme et tira sur Conrad qui tomba en arrière. Mais alors qu'il tentait de se relever, les mains griffues l'attrapèrent, et il hurla de terreur. A son tour, le 3e sbire fut attrapé par des morts-vivants. Le nain, quant à lui s'enfuit à toutes jambes. Il fut bien tenté d'attraper l'amulette de Conrad, qui s'agitait entre les mains des non-morts, mais la peur l'en empêcha. Il disparut à toutes jambes dans la forêt, poursuivi par les hurlements des imprudents qui se faisaient massacrer dans le vieux cimetière... Combien de temps détalla-t-il ainsi dans les bois, en proie à la terreur ? Il lui fallut atteindre la rivière pour reprendre ses esprits. Il retourna à l'auberge du Loup Pendu pour espérer y prendre quelque repos, mais la scène de cauchemar ne le quitta pas pour autant. Le lendemain, le 1e jour du mois d'Hagalas, il retourna voir Borogon pour lui raconter tout ce qui s'était passé depuis la veille, puis il réclama une audience avec le Comte. Enfin, il put rencontrer le vieil homme blessé. Pendant longtemps, il tenta de lui raconter son histoire en évitant de parler de 'la personne dont on taira le nom', jusqu'à ce qu'Arnulf, fatigué de toutes ces énigmes, finisse par comprendre qu'il s'agissait d'Aliénor, la 'catin' qu'il avait bannie 2 ans plus tôt. Il se mit alors dans une colère noire et fit mettre Mordrum au cachot – ce que Borogon fit lui-même, car il l'avait prévenu maintes fois avant. Mais Mordrum en profita surtout pour y prendre quelque repos. Après une nuit derrière les barreaux, le capitaine de la garde escorta lui-même le drodarin jusqu'au port où il espérait bien le voir quitter le Comté de Shaar de ses propres yeux. Mais pendant le trajet, Mordrum lui parla d'Aliénor et de ses deux enfants légitimes. Dont un garçon. Comme le Comte n'avait plus d'héritier, peut-être serait-il intéressant de rencontrer ce jeune homme, un bon garçon à n'en pas douter. Borogon accepta d'aller les voir à l'occasion. Mais alors que Mordrum montait à bord d'un navire en partance vers le nord, il se dit que l'histoire entre Arnulf et Aliénor n'était peut-être pas tout à fait terminée...
  17. Nouvel épisode dans les aventures de Mordrum Dur-de-la-Choppe, un scénario de Fantasy générique issu d'un Casus Belli v1 (originellement destiné à GURPS). Les regrets du comte Arnulf Mordrum, maîtrisé par Chrysalid (15/2/2) Hagalas, 51 PL • 11 jours Après avoir navigué pendant près d'une semaine à bord de l'Abondance, un navire marchand voguant vers le nord, le nain Mordrum fit escale à un minuscule port de pèche situé sur la rivière Phoen et appartenant au domaine de Sharr. Bien que situé sur les terres de Talestria, l'endroit était frontalier avec le Palmyrion et l'Eldenora. Ici, le nain ne vit que des marins aller et venir pour décharger caisses et tonneaux. Heureux d'enfin quitter le bateau, il partit en quête d'une taverne où se changer les idées et interroger les autochtones sur la suite de sa route. En effet, Mordrum s'était rendu ici suite aux prédictions que lui avaient faites Varkaï, le voyant de Garthen, qui lui avait conseillé de se rendre au nord, "à la frontière des trois terres", s'il souhaitait retrouver Noskel, le mystérieux peintre qui avait réalisé le tableau à l'origine de la chute de la Maison Aleris, à Urtin. Malgré cela, il se demandait s'il avait vraiment envie de retrouver ce personnage étant donné les horreurs dont il avait été responsable... Néanmoins, la question ne se posait guère, car Noskel ou pas, Mordrum devait se rendre vers le nord de toutes façons... Dans la taverne du Poisson Grincheux, le tavernier lui raconta que Galtin n'était qu'un site de passage et de stockage, et qu'il pourrait avoir toutes les informations dont il avait besoin en se rendant à Kerlin, chef-lieu de Sharr à quelques kilomètres de là. Alors le nain s'exécuta, et il monta la colline qui le mena à un petit village assez morne, dont les habitants lui parurent faibles et mal nourris, mêlés à une population de soldats marqués par une profonde inquiétude. Bien entendu, il voulut en savoir plus dès lors qu'il trouva l'auberge locale, le Loup Pendu. Là, quelques soldats lui racontèrent qu'ils venaient de terminer une longue bataille contre l'envahisseur de la cité d'Ogia, les terribles esclavagistes du nord qui s'en prenaient souvent aux régions environnantes. Cela faisait pas moins de 8 ans que le conflit avait commencé, les soldats rêvant de rentrer chez eux pour retrouver leurs familles. Et soudain, un homme particulièrement voyant fit son apparition au beau milieu de la morosité ambiante. Vêtu d'un costume coloré taillé sur mesure, portant cheveux longs et bouc taillé au millimètre, l'individu était manifestement un nobliau bien connu des habitants qui s'écartaient sur son passage. Le personnage était précédé par une jeune fille qui n'avait pas 2 ans, et avec qui il venait de partager un moment de grande intimité d'après leurs attitudes. En outre, le nain remarqua qu'elle devait certainement être enceinte. Le nobliau quitta les lieux à grandes enjambées. Mordrum interrogea les soldats qui lui racontèrent que Conrad était son nom, et qu'il fréquentait souvent Lucinda, la fille de l'aubergiste, qui vendait ses charmes à qui en voulait. Et Conrad était l'un de ses clients les plus réguliers ; bien sûr, l'enfant qu'elle portait était certainement le sien. Mordrum découvrait peu à peu les mœurs des humains, et il en éprouvait une répulsion grandissante. Finalement, il prit une chambre et alla s'installer en espérant profiter d'une bonne nuit loin de tout. Hélas, il fut réveillé au bout de quelques heures par les cris de jouissance de Lucinda et Conrad, depuis la chambre voisine, ne manquaient pas de discrétion. Le nain frappa violemment contre le mur en leur intimant l'ordre de se calmer. Le lendemain, au matin d'Urkadag, le 6e jour du mois d'Hagalas, Mordrum fut abordé par le fameux Conrad qu'il haïssait déjà. Le nobliau et lui échangèrent sur les mœurs des humains et sur la fille de l'aubergiste, mais Conrad n'en avait cure. Il semblait avoir d'autres préoccupations que cette péronnelle, et même l'état de santé des paysans de Sharr ne lui posait pas de problème particulier, alors que lui-même semblait bien nourri et en parfaite santé. Non, en réalité, il était venu voir le nain pour lui demander son aide. En effet, son oncle le Comte Arnulf était mourant et, ayant perdu tous ses fils lors des batailles de ces dernières années, il désirait grandement retrouver sa fille Aliénor, 14 ans à l'époque, qu'il avait lui-même bannie du domaine 2 ans plus tôt car elle avait fauté avec un palefrenier. Or, il ignorait ce qu'était devenue la jeune fille depuis lors. Ne voulant pas que les choses se sachent, il serait providentiel que Mordrum, parfaitement étranger à la région, mène les recherches. Le nain parvint à négocier en échange de son aide un droit de chasser sur les terres du domaine, afin de fournir un peu de viande aux habitants qui n'avaient vraiment pas bonne mine – sans compter que l'aubergiste semblait ne plus avoir beaucoup de réserves, probablement une conséquence directe de la guerre qui avait fait rage un peu plus au nord. Ainsi fut-il décidé. Néanmoins, le nain se demanda ce que le fameux Conrad pouvait bien gagner dans cette affaire... Le personnage lui semblait parfois assez peu crédible... Serait-il intéressé par le titre de Comte lorsque le moment serait venu ? Suivant les instructions, Mordrum descendit jusqu'à la ferme de la vieille Mathilda, qui avait été jadis la nourrice d'Aliénor. Au cours de la conversation, le nain apprit qu'Aliénor avait été très amoureuse de Simon, ledit palefrenier. Mais la colère du comte avait tonné comme l'orage, et le jeune homme avait été battu, ligoté et jeté dans le fleuve. Quant à Aliénor, qu'était-elle devenue ? Il faudrait interroger Simon à ce sujet – en effet, la vieille femme était aidée dans sa tâche par l'une de ses filles ainsi que par un jeune homme de 23 ans appelé comme le palefrenier. La coïncidence était trop grosse. Serait-il le fils d'Aliénor ? Impossible, il était trop âgé. Par contre, celui-ci proposa de demander à sa mère, Marianne, qui vivait dans le Bois Noir au nord. Elle-même devait avoir eu vent de cette histoire. Quant à Conrad, Mathilda prit sa défense car il avait toujours été bon avec elle. Certes, il avait essuyé un refus jadis quand il avait demandé la main d'Aliénor, mais il avait très bien réagi lorsque l'incartade avec le palefrenier avait été découverte. Par contre, le revirement du vieux Comte surprit la vieille nourrice qui sembla assez incrédule. Tout le reste du jour, Mordrum et Simon travaillèrent aux champs, et en échange, le jeune homme le mènerait à sa mère plus rapidement. Finalement, il arriva un évènement imprévu. Le soir même, alors que tous mangeaient au coin du feu, un jeune homme débarqua, paniqué. Il s'agissait d'Albin, le frère de Simon, qui réclamait de l'aide car sa mère était tombée gravement malade. Bien qu'il possédait quelques maigres pouvoirs magiques, le jeune Albin ne pouvait rien contre la maladie. Aussitôt, Mordrum et Simon se précipitèrent dans le Bois Noir pour prêter main forte alors même qu'Albin courait au village pour trouver l'herboriste du village. Mordrum arriva alors dans le vieux Manoir où vivaient Marianne, Albin, Simon et leur jeune sœur Aletha. Hélas, le nain n'avait aucune expérience en médecine et il ne put leur apporter aucune aide. Il enquêta néanmoins, et apprit qur tous avaient été adoptés par Kartharogne, la sorcière qui jadis vivait ici. Il découvrit aussi qu'Albin et Aletha étaient des jumeaux de 18 ans, et que leur "frêre" Simon avait en réalité été adopté – Marianne l'ayant trouvé errant sur la plage suite à un naufrage, alors qu'il avait juste 6 ans. Et oui, c'est elle-même qui l'avait ainsi baptisé car il n'avait aucun souvenir de sa vie d'avant. Peu à peu, le nain commença à comprendre que Marianne, exilée dans une forêt quelques 2 ans plus tôt et recueillie par une sorcière, était très certainement la fameuse Aliénor qu'il recherchait. Au beau milieu de la nuit, Albin arriva enfin avec l'herboriste à ses côtés. Celui-ci diagnostiqua une pneumonie et rassura son entourage en leur indiquant le traitement à suivre pour la mettre sur la voie de la guérison. Le jour suivant, Mordrum quitta la petite famille et décida de se rendre au château du Comte Arnulf, puis il se ravisa. Il avait quelques précisions à demander à Mathilda, aussi rejoignit-il la vieille ferme. Le drodarin se mortifia lorsqu'il tomba sur les cadavres de la vieille nourrice et de sa fille, toutes deux poignardées et baignant dans leur sang. Celui-ci était partiellement coagulé, le double-meurtre avait dû avoir lieu quelques heures auparavent – il n'y avait pas une minute à perdre ! Il retourna alors au manoir au plus vite, traversant collines et forêts sans faiblir. À son grand soulagement, il retrouva la famille en bonne santé, et décida alors de leur raconter toute l'histoire. Il réunit les 3 enfants dans la salle du repas et leur raconta que leur mère Marianne était sans le moindre doute la fameuse Aliénor, ce qui faisait d'Albin et d'Aletha des héritiers directs d'Arnulf. Il leur raconta aussi que tous ici étaient en danger, et qu'il leur faudrait monter une garde constante, ce qu'ils firent. Au cours de la journée, le nain profita d'un moment où Marianne reprit conscience pour lui poser quelques questions. Elle fut très surprise de l'étendue de ses connaissances sur la question, et sembla également incrédule lorsqu'il évoqua le désir du Comte de la retrouver. Enfin, lorsqu'il lui posa LA question, elle lui avoua qu'elle avait bel et bien porté le nom d'Aliénor dans une autre vie. Cela confirma qu'elle et ses enfants étaient en grand danger, car il soupçonnait Conrad d'avoir tué Mathilda et sa fille. Marianne/Aliénor et ses enfants étaient les suivants, à n'en pas douter. Rien ne se passa de tout le jour. Par contre, une fois la nuit tombée, un étranger – un sbire de Conrad très probablement – s'introduisit dans le manoir, et commença à distribuer des coups de poignards à tout le monde. Albin tomban, puis Aletha. Le temps que Mordrum n'arrive, Simon fut blessé à son tour. Alors le nain tira avec son fusil de Bor et toucha l'intrus à l'épaule. Ils échangèrent ensuite des coups de poignard et de hache – le nain subit quelques coups assez graves mais il finit par planter sa hache dans la tête de l'assassin. Fort heureusement, l'incident n'avait fait aucune victime, mais tous nécessitaient des soins urgents...
  18. Chrysalid

    Wheaton

    Oh, tout ce matériel inutile ?... Mmmh... je jetterai peut-être un oeil alors. Mais pas sûr que mes joueurs suivront. Après tout j'ai toujours la V1 en stock, sans compter les 15 univers que comporte ma table et que mes joueurs attendent avec impatience Mine de rien, avec une séance par semaine, on n'avance pas vite Mais bon, ça reste l'Oeil Noir quand même... Ah oui, pardon. Une remise à jour de ce livre sera-t-elle possible ? Au programme un jour ? Je comprends bien le travail, et je respecte ce que vous faîtes. Mais honnêtement, j'hésite beaucoup à investir dans des bouquins que j'ai déjà - en V1 évidemment. Même s'ils comportent du matos inédit, je ne me vois pas recommencer la série à (sans compter qu'ils sont volumineux et que j'ai VRAIMENT plus de place pour en ajouter !). Aujourd'hui, je préfère largement me concentrer sur les inédits et ceux qui me manquent . Éventuellement, si vous lisez mes chroniques, n'hésitez pas à me signaler les énormités ou les détails anti-canons que vous relèveriez. Je pourrai toujours arranger mes récits...
  19. Chrysalid

    Wheaton

    Non, pas le jeu vidéo. Tu parlais du travail d'un certain Pearce, traduit par le Grimoire, sans licence. C'est dans l'un des bouquins VF ? Oui, c'est ce que je craignais. Jusqu'à ce que la VF soit sur les rails du moins… Un jour... Oui, c'est ce qui me paraît le plus logique. Conserver une traduction existante a l'avantage de renforcer la cohérence d'un univers, en plus de fidéliser les fans dirais-je. Tant mieux pour DF et LS, et tant pis pour l'Œil Noir - ç'a été mon premier JdR, et j'avoue que si je devais me plonger dans la nouvelle édition sans reconnaître les noms des lieux et des personnages, j'aurais l'impression d'être confronté à un nouveau jeu et un nouvel univers. Si je m'achète l'ON, je m'attends à trouver ce qui fait l'ON. Si je ne retrouve rien ou pas assez, c'est simple, je n'achète pas (heureusement, parce que j'ai déjà trop d'univers en attente). Oh mais je suis certain que ce M. Lauzon a fait du bon travail. Je ne le réfute pas. Par contre, pourquoi avoir changé les traductions ??? Comme toi, j'ai les termes choisis par Ledoux bien ancrés, je ne veux pas de Bessac ou de Fendeval. J'aurais accepté à bras ouverts la nouvelle trad s'ils avaient respecté la terminologie Ledoux. Par contre, je sais bien que les trads de Ledoux sont différentes entre le Hobbit et les SdA, mais honnêtement, moi qui ai lu ces livres durant l'adolescence, j'avais vite compris le parallèle Baggins/Sacquet, Rivendell/Fondcombe, etc. Le Hobbit utilise les noms en VO sans les traduire alors que le SdA a créé un corpus de noms qui ont depuis lors été repris par tous les produits dérivés. Une simple harmonisation des noms aurait été la bienvenue, plutôt qu'une recréation complète qui trahit tout ce qui a été fait avant. Bon ben voilà, JD était d'accord alors il faut respecter ses volontés Franchement, l'idée d'une sorte d'Atlas du Sommerlund qui ne serait rattaché à aucun jeu en particulier serait génial, car les lecteurs des LDVELH comme les rôlistes de toutes les versions de LS-jdr y trouveraient leur compte ! Bref, un beau rêve, quoi. Oh pas d'inquiétude, je ne vous noierai pas sous les questions; En fait, je compte surtout vous interroger au sujet de certaines régions du continent. Les sources VF sont restreintes, et les textes VO qu'on trouve au dos des cartes régionales sont très courts. De fait, si une fois de temps en temps vous auriez le temps d'éclairer ma lanterne, ce serait déjà génial ^^
  20. Cool ce genre de petits détails ! Merci merci ^^ Pour la petite histoire, mon équipe comporte essentiellement deux joueuses (dont ma chérie). Elles participaient depuis le début, jusqu'à la mort de leurs personnages Héra et Lorelei, comme tu as pu certainement le lire. On a repris récemment la saga où elles incarnent cette fois-ci Mordrum et Tobiah. La dernière aventure, Le Chevalier Maudit, c'est ma chérie qui nous l'a maîtrisée - c'est sa première incursion dans ce monde comme MJ, où elle a adapté un scénar D&D en piochant quelques éléments dans le cadre du Sommerlund. Mais c'est un monde qu'elle connaît mal alors on discutait régulièrement pendant la partie des éléments de contexte. Les petits détails dont tu fais référence, c'est moi qui les ai ajoutés en écrivant le résumé de l'aventure au lendemain de la séance de jeu, et c'est même TOI qui m'a parlé des Hauts Tumulus dans le post "Wheaton" (j'en ignorais l'existence auparavant). Je rajoute souvent ce genre de détails pour améliorer la connexion d'une aventure avec son contexte original. Ça ne contredit pas la séance de jeu, et ça peut améliorer ma connaissance du monde (ainsi que celle des joueurs qui relisent leurs aventures). C'est pour ça que je viens parfois vous embêter avec mes questions
  21. Chrysalid

    Wheaton

    Ouch ! Quelle réponse !!! Ça s'est retrouvé dans quel livre de la VF, ça ? Oui, et j'en remercie l'équipe, c'est quand même très pratique de pouvoir vous poser des questions directement. Bon, je peux évidemment mettre la main sur ce fameux bouquin sur le Sommerlund (après tout, j'ai déjà fait des trads de suppléments dans le passé, je ne serai pas totalement démuni), mais ça n'aidera pas à trouver les VF des noms des lieux et personnages à employer à une table de joueurs français. Parce que du coup, ça pose un problème évident : quand on lit les bouquins (perso, j'ai beaucoup de LDVELH en V1 sur ma bibliothèque, comme tous les vieux joueurs), c'est quand même BEAUCOUP PLUS AGRÉABLE quand on reconnait les noms des lieux qu'on visite et qu'on peut faire un parallèle avec ceux qu'on a explorés en tant que joueur/MJ. Oui, c'est pas faux. Ce qui prouve qu'une VF n'est jamais canonique, en fait... C'est regrettable d'ailleurs, car des traductions qui varient d'un éditeur à un autre, c'est le meilleur moyen pour perdre des lecteurs. Je le sais, j'ai toujours aimé les noms tels qu'ils étaient traduits par F. Ledoux dans les vieilles éditions du Seigneur des Anneaux. Fondcombe, Rubicorne, Sacquet, et j'en passe... J'ai pratiquement grandi avec ces noms. Par contre, j'ai en horreur la nouvelle traduction qui a été faite entretemps au point que je n'achète plus le moindre bouquin sur ce monde. C'est toujours ça d'économisé, tu me diras... Exact ! J'aime quand un JdR complète les blancs pour rendre un univers jouable. Mais s'il commence à contredire les écrits originaux, alors il n'atteint pas son objectif initial (Hérétique ! Au bûcher !!) Sérieux ? Vache, s'il savait... (par contre, grande question : aurait-il aimé les films ?) Je confirme, tu remues le couteau. Bref, va falloir que je prenne ce bouquin d'urgence en fait. Au moins pour croiser les informations avec les bouquins que j'ai déjà. Dommage qu'une trad ne soit pas au programme... En fait, j'ai l'impression que c'est plus un atlas qu'un supplément de JdR à proprement parler - tu sais quoi ? Faudrait le publier quand même en VF, ce bouquin, mais sans mention de règles ou de JdR, juste pour les passionnés
  22. Chrysalid

    Wheaton

    OK je comprends. Vu comme ça, c'est logique, évidemment. Euh… ça par contre, c'est bizarre. Donc ce qui est sorti des écuries Mongoose/Grimoire n'était pas du tout contrôlé par Joe Dever ? Comment c'est possible ?? Alors ça par contre, ça me dépasse carrément Tous les éléments de contexte sur le Sommerlund que l'on trouve dans les bouquins du JdR Grimoire ne sont pas bons ? La description de la cité d'Holmgard dans le Livre des Règles, et celle du Monastère Kaï dans le Grimoire du Magnamund sont fausses par exemple ? L'essentiel du Livre des Aventures concerne le Sommerlund, c'est tout faux aussi ? Parce que, OK, que les cartes aient été entièrement refaites, je le comprends très bien, mais que le reste soit à fuir, c'est dramatique ! J'ai toujours essayé de respecter au maximum le contexte des univers que mes joueurs et moi visitons - et si certains sont plus souples, comme DEFIS FANTASTIQUES ou D&D par exemple, d'autres ont un cadre très rigide qui rend leur aspect ludique plus difficile à rendre intéressant, ou qui nous oblige à jouer aux frontières du canon pour garder une certaine liberté - là je pense surtout aux TERRES DU MILIEU, à STAR WARS ou encore à STAR TREK qui ont un univers canon très important. Mais dans l'ensemble des cas, il est toujours vital de pouvoir s'appuyer sur les bouquins comme source la plus "canonique" possible. Alors attention, on sait tous que les JdR qui adaptent ce genre d'univers sont souvent obligés d'inventer des trucs pour combler les vides de l'œuvre originale, souvent très fréquents. C'est pas grave, c'est un passage obligé pour rendre un univers jouable dans le cadre d'un JdR. Bien sûr, le fait que Joe Dever ait pu donner son avis sur la question change complètement la donne (imaginons Tolkien participant à la rédaction de JRTM par exemple, ça aurait certainement donné un résultat très différent !). Mais de là à inventer des trucs alors que le maître peut encore largement participer… Evidemment, j'ai entendu parler du bouquin sur le Sommerlund dont tu parles, et j'avoue qu'il me fait très envie, mais ma maîtrise de l'anglais est insuffisante pour pouvoir me plonger dans un texte en VO en plein milieu d'une séance de jeu. De fait, est-ce que tu sais ce qui est canonique dans le JdR que j'utilise actuellement ? Qu'est-ce que je peux utiliser sans trahir le créateur ? Et que dois-je fuir absolument ?...
  23. Chrysalid

    Wheaton

    C'est à dire que les traductions actuelles ne sont pas… "canoniques" ? Oui oui, le mot "Chamblay" et d'autres des régions alentours, je les ai trouvées dans le JdR qui existe en VF. Il contient pas mal de matos, même s'il est largement perfectible. Mais tu veux dire que ces termes vont changer avec la prochaine traduction ? Pourquoi ne pas conserver ceux qui existent ?
  24. Chrysalid

    Wheaton

    Eh bien, mine de rien, y a pas mal d'infos, merci pour tout ça ^^ Est-ce qu'il y a un endroit où on peut trouver toutes les VF des noms qui apparaissent sur les cartes ?
  25. Le Chevalier Maudit Chat Silencieux et Tobiah (8-fév-2) Ansus, 5 PL Alors que l'été prenait fin dans le royaume de Sommerlund, le Seigneur Kaï Chat Silencieux, jeune novice du fameux Monastère, arrivait aux frontières de la petite ville de Chamblay, dans les vastes prairies des Marches du Sud. Alentours, des champs de blé s'étendaient à perte de vue. Peu avant midi, il parvint à l'auberge de la Choppe qui Flotte où il rencontra son contact, un riche notable appartenant à la famille de Chamblay qui possédait ces terres. L'homme lui raconta que depuis peu, les paysans qui s'occupaient des champs à l'ouest avaient repéré quelques glocks errants. Il n'y en avait jamais plus de 2 ou 3 ensemble, mais leurs apparitions répétées avaient tendance à les rendre nerveux – outre le fait qu'une ingérence des Maître des Ténèbres dans une région aussi centrale était passablement inquiétante. Quoiqu'il en soit, il fallait enquêter, et agir. D'après les premières observations, il devaient s'être établis aux alentours du Pic de la Haute Tour. Lorsque le Seigneur de Chamblay le quitta, le jeune Seigneur Kaï fut abordé par un homme étrange, portant une robe longue à la façon des magiciens, mais il ne ressemblait en rien aux membres de la Confrérie de l'Étoile de Cristal. Celui-ci se présenta sous le nom de Tobiah, Magicien du Dessi en voyage actuellement dans le Sommerlund. Que faisait-il dans la région, si loin de chez lui ? La seule chose qu'il avoua est que c'est son intuition qui l'avait poussé à venir se présenter à lui afin de lui apporter son aide. De prime abord, Chat Silencieux le dévisagea sans rien répondre. Le nouveau venu avait les traits d'une grande élégance, le teint mat, et ses longs cheveux noirs lui donnaient un air sombre qui ne devaient sans doute pas laisser les dames indifférentes. Lorsqu'enfin il prit la parole, ce fut pour lui demander quelle était son expérience du terrain, mais celle-ci était quasiment nulle. Tobiah lui avoua même être plus versé dans les Arts Anciens de la Prophétie plutôt que dans ceux du combat. Le jeune Seigneur Kaï accepta que celui-ci l'accompagne, pour peu qu'il reste prudent. Car affronter des glocks tout en protégeant un jeune sans expérience pourrait s'avérer plus dangereux que providentiel. Lorsque Chat Silencieux prononça le mot "jeune", Tobiah lui annonça qu'il avait en réalité 72 ans. Surpris, son interlocuteur se souvint que les Magiciens du Dessi étaient les descendants des Mages Anciens, et que la magie coulait dans leurs veines à l'état presque brut. Aussi leur anatomie s'en trouvait-elle affecté, de même que leur vieillissement. En outre, Tobiah avait l'intuition qu'il serait plus qu'utile pour cette mission. Après avoir pris un repas aux frais du Seigneur de Chamblay, les deux compagnons quittèrent la ville en traversant les champs à l'ouest. Ils marchèrent longuement à travers bois, longeant une vaste zone de tumulus témoignant d'une ancienne bataille, jusqu'à ce que les collines ralentissent leur marche, puis les sentiers rocailleux qui menaient vers les hauteurs montagneuses. Peu à peu, le ciel s'était chargé de lourds nuages noirs, et une tempête semblait même s'approcher depuis l'autre versant. Puis le vent se manifesta, puis la pluis commença à tomber. Et à mesure que le soir progressait, le temps se faisait plus violent, au point même que la pluie fit place à la grèle. Déçus de devoir s'arrêter si près du but, les deux compères se réfugièrent dans une anfractuosité trouvée au hasard, et durent même s'enfoncer dans l'ombre alors que le vent et la grèle envahissaient de plus en plus la caverne. Puis le destin sembla s'en mêler, car ils arrivèrent au fond de la grotte, qui n'était autre... qu'une porte de pierre. Aucun motif ne la couvrait, ni aucune mention permettant de savoir à quoi ils avaient à faire, mais il s'agissait de toute évidence d'une lourde porte de pierre fabriquée de main d'homme dans un lointain passé. Ils la poussèrent ensemble et accédèrent à une salle avec trois portes, tout aussi manufacturées que l'entrée, mais ne portant toujours aucune mention ni moindre bas-relief. Puis un violent coup de tonnerre fit vibrer toute la montagne au point que les 3 portes de pierre se fracassèrent au sol. A peine remis de leur surprise, les deux explorateurs virent une nuée de rats s'échapper des profondeurs du couloir central pour fuir par l'entrée – à part quatre rats plus gros qui décidèrent de s'attaquer aux deux intrus. À leur grande surprise, le Seigneur Kaï ne réussit à tuer qu'une seul de son épée tandis que son compère du Dessi en tua 3 avec son bâton. Le couloir de gauche les mena à un caveau occupé par un unique sarcophage. Mais à leur grande surprise, son occupant se leva en un grincement et vint agresser les intrus. Chat Silencieux se vit obligé de le réduire au silence éternel avec sa fidèle épée. Le couloir de gauche donna sur une salle occupée par un coffre unique, qui s'avéra piégé. Malgré ses précautions, Chat Silencieux ne put éviter qu'une aiguille ne vienne se planter dans sa chair. Fort heureusement, le poison, si poison il y avait eu, s'avéra inactif. Depuis combien de temps cette installation existait-elle ? Le coffre renfermait quelques richesses dont les aventuriers s'emparèrent. Finalement, ils se rendirent dans le couloir central qui les mena à une pièce un peu plus grande comportant des tables et des instruments en tous genres qu'ils ne purent identifier, ainsi qu'une corde tombant du plafond. C'est alors que 3 glocks firent leur apparition ! Aussitôt, Chat Silencieux vint faire rempart de son corps pour protéger le Magicien, alors même que celui-ci sortait son arc pour lui prêter main forte. Le combat fut bref, et l'échange de coups tapissa les murs de sang. Un glock tomba sous les coups des deux explorateurs, puis un second. Lorsque le 3e rendit l'âme à son tour, l'épée à travers le gosier, le Seigneur Kaï dut déplorer de nombreuses blessures, et il se serait volontiers soigné s'il avait choisi la Discipline appropriée. Dans la salle suivante, ils durent affronter une énorme araignée qui en avait envahi tout l'espace de ses toiles. Étonnamment, le Seigneur Kaï réussit à la tuer d'un coup d'un seul. Dans son antre, ils repérèrent quelques cadavres entoilés manifestement depuis longtemps. Finalement, dans la dernière salle, ils trouvèrent un chevalier en armure allongé sur une table de pierre. Avec surprise, ils le virent s'asseoir et venir sur eux, armes en mains. Mais celui-ci, manifestement mort et embaumé depuis très longtemps, portait l'armure d'un chevalier du Sommerlund. Bien que mort, cela n'en faisait pas un ennemi ! Pourquoi les attaquait-il ? Que lui avaient fait les glocks ? En étudiant brièvement les motifs apparaissant sur son armure, Chat silencieux comprit qu'il s'agissait d'un chevalier ayant jadis participé à une ancienne bataille contre l'envahisseur vassagonien, quelques 6 ans plus tôt. Il leva alors une main impérieuse et lui ordonna de baisser ses armes car la bataille était depuis longtemps terminée, et surtout parce qu'ils n'étaient pas ennemis ! Mais le mort continuait d'avancer lentement, une lance dans une main, et une étoile du matin ébrêchée dans l'autre. Et, curieusement, il tentait toujours de frapper de son arme abîmée sans y parvenir vraiment, comme s'il résistait à une volonté extérieure à la sienne qui lui imposait de les attaquer. Alors Chat Silencieux et Tobiah comprirent : le chevalier voulait être abbatu, unique moyen de le débarrasser de la malédiction qui lui avait été imposée. Hélas, c'était trop tard, car sa dernière attaque frappa violemment le Seigneur Kaï contre son bouclier avec une force telle qu'il le projeta contre un mur – le jeune homme à la cape verte sombre dans l'inconscience. De son côté, le Magicien du Dessi commença à le canarder de ses flèches tout en reculant, jusqu'à ce qu'il ne parvienne à l'abattre enfin. Le corps maudit tomba en une longue plainte qui ressembla à un soulagement... Enfin, Tobiah vint prodiguer quelques soins à son compagnon d'aventure puis, tandis que ce dernier se reposait, il entreprit d'explorer le reste des lieux. En retournant dans la pièce centrale, il grimpa le long de la corde pour arriver en surface, dans les ruines d'une ancienne tour, probablement la fameuse Haute Tour, qui avait selon toute probabilité le même âge que l'intallation souterraine. Ici, il trouva les restes d'un campement glock, mais aucune trace d'un autre ennemi en vue. Il y avait fort à parier que les trois ennemis tués plus tôt étaient les seuls ayant osé venir si loin dans le Sommerlund, la menace était donc bien écartée. Enfin, il redescendit et prit quelque repos aux côtés de son compagnon, qui finalement reprit conscience après quelques heures d'un repos bien mérité. Lorsque tous deux quittèrent les lieux, le Seigneur Kaï dut bien admettre que la présence à ses côtés de Tobiah, mené par sa seule intuition, s'était avérée absolument nécessaire dans la résolution de cette affaire...
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