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MastaDaddy

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Messages posté(e)s par MastaDaddy

  1. On me fait signe que j'ai confondu les prétirés et les archétypes. My bad, mais la réflexion est la même. Les prétirés sont créés pour coller à chaque scénario, alors que la liste d'archétypes en annexe a été pensée comme un guide pour percevoir les talents, parfois de façon originale. Il ne faut en aucun cas le voir différemment d'une aide de jeu, ou source d'inspiration. Ce n'est encore moins un cadre rigide :)

  2. Hello,

    Je confirme que les archétypes ont été créés pour chaque scénario, histoire d'être thématique.

    Les profils de Périls sont de pures créations made in France. Et il ne faut pas tirer des liens rigides entre un nom de profession et un archétype figé. Je n'aurais (mais c'est personnel) absolument aucun souci moral à sortir un hypothétique futur supplément avec un archétype de chasseur, qui possèderait un profil différent que le chasseur de Périls dans les Contrées de Titan. Même si les compétences de base d'une même profession devraient être à peu près similaires, deux personnes (même archétypales) peuvent avoir des profils différents. Surtout qu'on parle ici de deux gammes distinctes, après tout. 

    Bref, il faut plus voir ça comme des pistes d'orientation pour établir des persos cohérents, et thématiques avec le scénario. L'idée derrière ces archétypes, c'est de fournir des scénarios clés en mains. C'est le concept du supplément : on s'installe, on ouvre le bouquin, on choisit des archétypes, on lit l'intro et let's go.

    Les talents qui ont été "créés" (ou plutôt disons "adaptés", par double souci de cohérence et de simplicité) pour l'occasion l'ont été en attendant de sortir le supplément VO d'où ils sont sortis. Si ledit supplément est traduit, le talent sera revu, à la lumière de la version anglaise bien sûr, mais aussi de ce qui a été fait dans PdlCdT, pour tomber sur une version adéquate (qui peut être la pure traduction de la VO, et accompagnée d'une note pour mentionner la différence avec la version Périls, le cas échéant). Il ne faut pas voir ça comme un cadre rigide, mais bien un guide, une inspiration.

    Amitiés :)

  3. Le 17/11/2021 à 21:50, Khidras79 a dit :

    Où se trouve le royaume d'Amarillie ? Sur Titan ?

    Non, ce n'est pas sur Titan. Il s'agit d'un monde parallèle, dans lequel Zagor s'est réfugié. D'ailleurs, si je ne me trompe pas, notre vénérable Yaztromo a déjà communiqué à travers l'éther avec des habitants de ce royaume.

  4. Le décès d'un enfant a été rattaché au livre directement, en 2005. Et ça a cristallisé les terreurs et ENCORE AUJOURD'HUI, on trouve sur Amazon des avis qui disent "attention, ce livre satanique est dangereux, il tue des enfants" (je cite).

    En gros, un enfant s'est asphyxié tout seul (jeu du foulard ? pendaison ?) en ayant ce livre à côté.

    Ni une, ni deux, les associations se sont saisies de l'affaire pour dire que ce bouquin l'avait "tué". Les plus modérés disent que le passage du livre l'a incité à passer à l'acte.

    Déjà, terrain glissant = disclaimer.

    Bien entendu, mon avis n’engage que moi, en aucun cas Scriptarium ou Gallimard Jeunesse. Je ne souhaite en aucune façon atténuer le drame qu’a vécu cet enfant et sa famille, ni dénigrer la réaction bien légitime de ses proches, encore moins jeter l’opprobre sur l’action noble et nécessaire d’information de l’association APEAS. Voilà qui est dit. Si vous citez mes propos, merci de le faire en intégralité.

    Pour en revenir à cette histoire précise (qui a des répercussions encore aujourd’hui puisqu’on trouve des avis qui en parlent d’un air effrayé sur de grands sites de vente en ligne, au logo souriant), il suffit d’ouvrir l’ouvrage en question pour se rendre compte que l’histoire, si elle a probablement une origine réelle (un petit garçon qui décède étouffé), a été largement modifiée, à la façon d’un « téléphone arabe ». Voici le passage tel qu’il apparaît dans l’ouvrage français (quelle que soit l’édition) : « Les senteurs suaves qui émanent du feuillage de l’arbre ont sur vous un effet apaisant et soporifique. Comme vos paupières se ferment, vous ne remarquez pas l’épaisse liane qui glisse subrepticement vers vous en se laissant tomber de branche en branche. Elle s’enroule silencieusement autour de votre cou et se resserre peu à peu. Vous vous réveillez suffocant et vous tentez d’attraper votre épée, posée à vos pieds. Tentez votre Chance. Si vous êtes Chanceux, rendez-vous au 256. Si vous êtes Malchanceux, rendez-vous au 132. »

    Le joueur Chanceux parvient à se libérer au prix de quelques souffrances et le joueur Malchanceux décède et perd le jeu.

    Voici maintenant une des versions les plus répandues et partagées à l’époque, que l’on trouve encore sur le net (la toile n’oublie rien) : « Attention au livre dont vous trouverez ci-dessous les références, il a conduit Gaspar, 8 ans, à tenter l'expérience proposée (strangulation ludique avec tout le rituel indiqué, dont une épée et le livre retrouvés à côté de lui). Il est mort le 7 juin 2005. »

    (Accessoirement, selon les sources, Gaspar a parfois 8 ans, parfois 11 ans).

    Sans chercher à minimiser l’éventuel impact du passage sur l’enfant, et en se concentrant sur l’unique façon de relater les faits, on voit vite que la personne qui écrit ce passage n’a pas pris le temps de lire le paragraphe incriminé (un rituel indiqué ? Strangulation LUDIQUE ?!). J’ai lu des avis qui expliquaient que le livre « exhortait (sic) les enfants à faire preuve de courage en s’étranglant », sous-entendu, « s’ils sont courageux, ils doivent s’étrangler et essayer de s’en sortir ». Je serais bien présomptueux de penser me mettre à la place d’un jeune lecteur, mais je ne vois pas dans ce paragraphe de mention au courage, de près comme de loin.

    Finalement, peut-être qu’à l’heure où les fake news font la une des débats, il est utile de jeter un œil neuf sur le processus de diffusion de cette information. En effet, il convient d’analyser la chose en se replaçant dans le contexte de l’époque : en 2005, la vendetta sur les jeux de rôle était encore fraîche, notamment dans les médias, et on entendait des tas d’histoires de jeunes qui poignardaient leurs enseignants en se prenant pour un personnage de fiction, ou qui profanaient des cimetières dans des rites sataniques. Mais j’ai lu une autre interprétation de l’affaire dont on parle : « Je crois que Gaspar avait expérimenté le jeu du foulard. Peut-être que la lecture du livre a servi de déclencheur à une nouvelle tentative ».

    Cette explication me paraît bien plus acceptable que celle qui consiste à attribuer à l’enfant l’intention de « reproduire un rituel ». Dans ce cas, si le livre est un déclencheur, c’est qu’il y a une pratique dangereuse latente. Par conséquent, il faut informer, alerter (je crois que de nos jours, tout le monde a entendu parler du jeu du foulard, et tant mieux pour la prévention), et veiller. Mais comment, et pourquoi, interdire chaque œuvre de fiction qui dépeint une situation dangereuse ? En se plaçant dans cette optique, il suffit de se rendre devant un cinéma et analyser les affiches qui y sont visibles, puis aller dans un rayon jeunesse d’une librairie... L’exemple devrait être frappant. On ne peut pas tout brûler sous prétexte qu’on peut trouver de temps en temps une description limite. La seule solution est donc d’informer les parents sur une pratique dangereuse et ne pas se tromper de combat : on doit alerter sur le jeu du foulard en général, pas (particulièrement) sur un livre dont un passage parle d’une liane. Sérieux, quoi.

    En tant que père moi-même, je peux essayer de comprendre la douleur d’un parent au décès de son enfant (je pense qu’on ne peut pas vraiment comprendre sans le vivre). Mais peut-être que certains combats sont vains ? Le jeu du foulard est un jeu dangereux. La roulette russe est un jeu dangereux. Sauter de toit en toit et faire le poirier au-dessus du vide est un jeu dangereux. Un livre pour adolescent ou un jeu vidéo n’en sont pas, à mon humble avis. En revanche, ce qui existe, ce sont les personnes sensibles, fragiles et influençables. Une scène d’un film d’horreur n’aura pas le même impact suivant le spectateur. Peut-être que créer des catégories de lecteurs, comme il en existe pour les films, serait une piste.

    Et peut-être que ce livre n’est pas réédité à cause justement de cette polémique ou parce qu’il a été jugé comme trop cru pour de jeunes lecteurs, donc n’ayant pas sa place dans une collection pour enfants ? Je n’en ai personnellement aucune idée. 

    Voilà pour la polémique. 

  5. Bonjour zet3 !

    Une réponse en demi-teinte : probablement pas. Sans certitude, mais c'est très peu probable, pour les raisons suivantes : 

    - ce livre n'a été sorti à ce jour qu'en V1, V2 et V3. Rien à signaler en V4 et c'est pour le moment mauvais signe. La dernière édition à ma connaissance date de 2007.

    - surtout, ce livre a fait l'objet d'une polémique (avis perso qui n'engage que moi : non méritée) à l'époque (2005), et vu que la gamme est très grande, je ne vois pas de raison valable pour que Gallimard Jeunesse se lance dans une difficulté supplémentaire tant qu'ils ont le choix.

    Je peux développer sur cette polémique si tu le souhaites.

  6. Effectivement, ce changement de paradigme est un point qui pose souvent problème en convention.

    Il y a eu des tentatives pour uniformiser, mais ça faisait sortir de l'esprit et une fois qu'on l'a en tête et qu'on vise la logique du moment plutôt que le score aux dés uniquement (je veux dire : "ma force d'attaque doit être supérieure à la sienne" ET "pour réussir, je ne dois pas dépasser mon seuil de compétence" vs "je dois obtenir tel score aux dés pour réussir l'action (combat et compétence)"), ça devient plus fluide.

  7. Il y a une règle d'or dans DF-jdr, et elle est précisée en intro : c'est l'intention de l'auteur.

    Il dit que l'essentiel est de passer un bon moment et de ne pas se prendre la tête (soyons honnête : si on veut du medfan simulationniste, il y a bien plus précis et complet que DF-jdr). Du coup... Ben fais selon ce qui te parait le plus fluide sur le moment !

    Après tout, si un joueur est isolé du combat et ne compte rien faire dans l'immédiat, pourquoi ne pas le laisser s'enfiler sa potion ?

    J'ai l'habitude de ne pas compter les assauts, et de ne pas vraiment mesurer le temps. En gros (c'est purement personnel comme habitude), je fais effectuer une action par chaque protagoniste. Une action pouvant être assez variée, et plus ou moins durable. Et je les résous dans l'ordre qui me plait 🙂

    Fluidité

  8. Enfin, pour ta question des prétirés, je pourrais te conseiller de faire une petite séance d'intro, pendant laquelle ils pourront créer ou prendre en main leur personnage et se familiariser avec. Et ça te laissera ensuite quelques jours ? heures ? pour, toi, te familiariser avec leurs persos, mais surtout leur façon de les jouer (ma première partie en convention, un jeune de 8-1 ans incarnant un voleur/archer elfe (sournois, discret, fragile et compagnie) a passé le plus clair de son temps à défoncer les portes non verrouillées... ça surprend).

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