Septième jour de Château Dormant
Ce matin est un jour spécial à Port Villard. En effet, c'est le jour où le Solar distille sa bonne parole. Nous nous y rendons et je demande à participer à l’audience publique. J’invente une sombre histoire familiale et réussie brillamment à embobiner le Lunard chargé de faire le tri des demandes.
Arriver devant le Lunard, j’explique une sombre histoire familiale qui me pousse à trouver et Oblivions et spasmes. Il me décrit alors l’archipel des Janiques et confirme ce que nous savions déjà sans en apprendre davantage. Il nous met en garde contre les îles qui ne suivent plus les principes Lunards et qui sont récemment entrés en rébellion.
Puis, nous rentrons au bateau et discutons longuement de nos options et de ce que nous allons faire, ce qui nous mène au début de soirée. Landéric pense que la jeune fille rencontrée à l’auberge n’est pas sa fille, elle n’a pas exprimé le souhait de changer de vie. L’option d’aller dans le sanctuaire Lunar d’y trouver une hypothétique bibliothèque est, elle aussi, abandonnée.
Je décide d’aller faire mes adieux à Sorcha, les autres m’accompagnent. Mélopée me rédige gentiment un poème, que j’apprends non sans difficulté. Arrivé sur place, je n’arrive pas sous le coup de l’émotion à déclamer mon poème, mais j'invite Sorcha à nous suivre dans nos pérégrinations afin qu’elle puisse peut-être trouver une solution au problème de la peste dont elle semble intéressée à résoudre. J’indique aussi qu’elle pourrait tout à loisir observer landeric et comprendre ce qui a bien pu se passer il y a trois jours. Un Lunar drapé de bleu entre dans la pièce et nous intime de partir. Je me précipite pour prendre Sorcha dans mes bras et lui chuchote à l’oreille qu’elle peut venir nous rejoindre sur le bateau, il y a de la place pour elle dans notre voyage.
Mélopée et moi rentrons au bateau, mais remarquer que nous sommes suivis. Arrivée au bateau, je compose une nouvelle recette, pas trop travaillé. Mais je n’ai pas le cœur à l’ouvrage, je rate donc complètement ma recette. Mosnas et Ernest sont restés dans une taverne proche du dispensaire, Ernest pour tenter de « convaincre » Sorcha de venir avec nous, Mosnas l’accompagne pour qu’il ne fasse pas de bêtises avec son côté psychopathe. Un adjectif dont Mosnas affuble, Mélopée, Ernest et moi.
J’ai fini de cuisiner lorsque qu’une très jolie rousse monte à bord portant un petit baluchon, à sa voix, je reconnais Sorcha, mon cœur bondi et je lui propose de faire le tour du Go et lent.
Après un petit moment, le navire bouge et nous entendons des cris en provenance du pont. Sorcha et moi sortons donc sur le pont et constatons que le navire largue les amarres. Le quai est bondé, j'y reconnais trois de nos marins, mais le reste de la foule est constitué de gardes, deux d'entre eux sont armés d’arc et commence à nous tirer dessus. L’une des flèches parvient malgré la distance dans le dos de notre capitaine, le vénérable Zaché Peuron. Landéric se déplace pour couvrir celui-ci avec le bouclier. On aurait l’air malin sans capitaine. Ceebatia qui était monté sur le mat afin de gérer de la voilure redescend aussi vite qu’elle le peut afin de prendre la barre et la direction du navire. Un autre trait vise notre capitaine, Ernest décide de viser la flèche avant qu’elle n’atteigne quelqu’un et le bougre réussi cet exploit ! trop fier de son fait, il décide de narguer les archers qui sont à quai et leur montre son fond. Il a beaucoup de chance, car un trait l’atteint, ne lui causant que des égratignures. Le Go et Lent sort donc du port. Landéric sous l’œil concentré de Sorcha, qui semble noter mentalement tous ces faits et gestes, soigne notre capitaine.
Nous nous rendons compte que les Lunards nous ont pris en chasse, mais Ceebatia trouve un bon dos qui nous emmène loin de khétype. Sur ce fourbu, nous allons dormir.
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